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À La Une - Atabie Saoudite

Dix-huit suspects, dont un Libanais, arrêtés en Arabie saoudite pour espionnage

Les suspects sont accusés d'avoir collecté des informations sur des installations et sites vitaux.

Vue de La Mecque. Fayez Nureldine/AFP/Getty Images

Les autorités saoudiennes ont annoncé mardi l'arrestation de 18 suspects pour espionnage au profit d'un Etat étranger non identifié.

 

"Dans des opérations coordonnées", les forces de sécurité ont "procédé à l'arrestation de 16 Saoudiens, un Iranien et un Libanais dans quatre régions du royaume: La Mecque, Médine, Ryad et la province Orientale", a dit un porte-parole du ministère de l'intérieur dans un communiqué reproduit par l'agence Spa.

 

Ces arrestations ont été opérées à la suite d'"informations sur l'implication de Saoudiens et de résidents dans des actes d'espionnage au profit d'un autre Etat", a-t-il ajouté. Ils ont "collecté des informations sur des installations et sites vitaux, communiquées ensuite aux services de renseignements de ce pays".

 

Le porte-parole n'a pas divulgué le nom du pays incriminé, mais la présence d'un Iranien parmi les suspects laisse entendre que ce pays pourrait être l'Iran, dont les rapports avec Ryad sont tendus.

 

L'Arabie saoudite et les autres monarchies arabes du Golfe, dirigées par des dynasties sunnites, soupçonnent l'Iran chiite de contribuer à la tension parmi leurs communautés chiites, notamment à Bahreïn, un pays secoué par des troubles récurrents depuis deux ans.

 

Le programme nucléaire controversé de l'Iran est également source d'inquiétude pour ses voisins arabes.

 

Plus tôt dans la journée, des défenseurs des droits de l'Homme ont annoncé à l'AFP que les autorités saoudiennes avaient arrêté ces derniers jours plusieurs personnalités chiites à Ryad, dans la région de Jeddah (ouest) et dans l'Est où se concentre la minorité chiite et où des troubles sporadiques ont lieu.

Parmi eux figurent Abbas al-Abbad, professeur en médecine, Ali Hajji, un professeur d'université et Ahmed Nasser, un cadre de la Banque saoudo-américaine, tous originaires de la province orientale ont été arrêtés à Ryad, selon eux.

 

La communauté chiite de quelque deux millions de personnes se plaint de discriminations de la part du pouvoir sunnite.

Les manifestations dans la région orientale avaient commencé en mars 2011, dans la foulée du soulèvement de l'opposition chiite contre la monarchie sunnite à Bahreïn, et avaient pris une tournure violente avec la mort de dix personnes.

 

Les heurts entre la police et les manifestants s'étaient intensifiés en juillet mais la tension est retombée en août après l'appel du roi Abdallah à la création d'un centre de dialogue interconfessionnel entre sunnites et chiites.

 

En janvier, le roi a nommé un nouveau gouverneur pour la province orientale, le prince Saoud ben Nayef, ce qui avait été favorablement accueilli par les notables chiites.

Les autorités saoudiennes ont annoncé mardi l'arrestation de 18 suspects pour espionnage au profit d'un Etat étranger non identifié.
 
"Dans des opérations coordonnées", les forces de sécurité ont "procédé à l'arrestation de 16 Saoudiens, un Iranien et un Libanais dans quatre régions du royaume: La Mecque, Médine, Ryad et la province Orientale", a dit un porte-parole du...

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