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À La Une - Atabie Saoudite

Ryad encourage l'embauche de Saoudiens dans le secteur privé

Le premier exportateur mondial de pétrole considère comme une priorité stratégique la baisse du chômage parmi ses ressortissants.

Le drapeau de l'Arabie Saoudite.

Le nombre de Saoudiens embauchés dans le secteur privé, jusqu'ici occupé en majorité par des étrangers, a grimpé de manière spectaculaire depuis l'instauration d'un nouveau système de quotas assorti de sanctions financières, a déclaré mardi le ministre adjoint du Travail.

 

De 50.000 à 80.000 auparavant chaque année, leur nombre est passé à plus de 600.000 depuis le lancement fin 2011 de cette nouvelle politique baptisée "nitaqat".

 

La proportion d'hommes saoudiens sans emploi est tombée à 6,1%, son plus bas niveau depuis 2000, s'est également félicité le ministre, Mofraj al Haqbani, lors d'une conférence de presse.

 

L'économie saoudienne a crû de 6,8% l'an dernier mais les entreprises privées hésitent souvent à recruter des Saoudiens, mieux payés que les travailleurs étrangers, jouissant en outre d'une meilleure protection contre les licenciements.

 

Le premier exportateur mondial de pétrole considère comme une priorité stratégique la baisse du chômage parmi les ressortissants nationaux, un défi dont le soulèvement arabe de 2011 a renforcé l'urgence à ses yeux.

 

Selon les statistiques de la banque centrale, neuf Saoudiens sur dix travaillaient en 2011 dans le secteur public et la même proportion d'étrangers travaillaient dans le privé. Le royaume compte plus de six millions de salariés étrangers, sur une population totale de 27 millions d'habitants.

 

Le "nitaqat" a remplacé l'ancien système de quotas en fixant une proportion de travailleurs étrangers pour chaque entreprise en fonction de sa taille et son secteur d'activité. Les sociétés n'atteignant pas ces objectifs sont pénalisées par des amendes et des restrictions à l'embauche.

 

Des entreprises saoudiennes ont protesté contre cette politique, expliquant qu'elles ne trouvaient pas de Saoudiens pour accepter des emplois subalternes, dans la construction par exemple.

 

Mofraj al-Haqbani a déclaré qu'un tiers des nouveaux recrutements du privé concernait des femmes, résultat selon lui d'une série de mesures prises l'an dernier par son gouvernement pour encourager l'emploi féminin.

 

 

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Le nombre de Saoudiens embauchés dans le secteur privé, jusqu'ici occupé en majorité par des étrangers, a grimpé de manière spectaculaire depuis l'instauration d'un nouveau système de quotas assorti de sanctions financières, a déclaré mardi le ministre adjoint du Travail.
 
De 50.000 à 80.000 auparavant chaque année, leur nombre est passé à plus de 600.000 depuis le...

commentaires (1)

Lorsque je m'etonnait de pas voir de bensaoud en fonction dans le prive, on me repondait a quoi ca sert ils ont le petrol, donc il font travailler les autres. Ils ont toujours du petrol mais alors pourquoi la famille reignante subitememt decide de les faire bosser ?? qui y a t il eu de nouveau pour qu'ils decident de couper le poil qu'ils avaient dans la main qui leur servait de canne a marcher ?? ne serait ce pas plutot le fait d'avoir enfin realise que la valeur 1ere de la richesse etait avant tout le travail ? on dit jamais trop tard pour bien faire, alors la bensaoudie en marche ,vous n'avez pas fini de ramer !!!

Jaber Kamel

21 h 53, le 19 mars 2013

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Commentaires (1)

  • Lorsque je m'etonnait de pas voir de bensaoud en fonction dans le prive, on me repondait a quoi ca sert ils ont le petrol, donc il font travailler les autres. Ils ont toujours du petrol mais alors pourquoi la famille reignante subitememt decide de les faire bosser ?? qui y a t il eu de nouveau pour qu'ils decident de couper le poil qu'ils avaient dans la main qui leur servait de canne a marcher ?? ne serait ce pas plutot le fait d'avoir enfin realise que la valeur 1ere de la richesse etait avant tout le travail ? on dit jamais trop tard pour bien faire, alors la bensaoudie en marche ,vous n'avez pas fini de ramer !!!

    Jaber Kamel

    21 h 53, le 19 mars 2013

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