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Condamnation unanime de la classe politique

L’incident de dimanche était au centre des déclarations politiques hier, qui l’ont fermement stigmatisé. Le chef des Forces libanaises, Samir Geagea, a condamné l’attaque, exhortant les services judiciaires et de sécurité compétents à sanctionner les agresseurs. Il a en outre appelé les citoyens libanais à ne pas bloquer les routes en signe de protestation contre cet incident, les sollicitant à la retenue et à mettre un terme à toute réaction qui pourrait porter atteinte au concept de l’État. Dans le même contexte, M. Geagea a salué la position du Hezbollah et du mouvement Amal, qui ont dénoncé cet incident et appelé les services de sécurité à arrêter tous les agresseurs. Une délégation des Forces libanaises s’est rendue par ailleurs au chevet des deux cheikhs agressés hier à Beyrouth.
De son côté, le député du courant du Futur, Ahmad Fatfat, a mis en garde contre des tentatives délibérées de semer la zizanie et d’alimenter la tension, estimant que les propos provocateurs du responsable des relations politiques au sein du Parti arabe démocratique, Rifaat Eid, sont à l’origine de tels incidents. M. Fatfat a aussi indiqué que le Hezbollah et le gouvernement actuel seront les seuls responsables de toute éventuelle dégradation de la situation générale dans le pays.
Le député Imad el-Hout, membre du bloc de la Jamaa islamiya, a mis en garde contre d’éventuels débordements sécuritaires, après une visite d’une délégation de son parti à l’hôpital des Makassed. Il a indiqué que « cette attaque met en évidence l’ampleur des tensions », imputant à certains politiciens la responsabilité de cet incident. Et d’ajouter : « Une véritable levée de la couverture politique permettrait aux services de sécurité d’entrer dans chaque rue et dans chaque îlot de sécurité. » Pour sa part, le député Assem Kanso a estimé que « l’incident de dimanche n’a rien à voir avec les retombées de la crise syrienne sur le Liban ».
L’agression a enfin été condamnée par les députés Tammam Salam, Issam Araji, Nidal Tohmé et Ziad Kadri, le ministre Mohammad Safadi, l’ancien député Misbah Ahdab, les ulémas de Marjeyoun, le conseil religieux de la communauté druze, l’uléma sayyed Ali Fadlallah, l’ancien ministre Adnane Kassar, l’ancien Premier ministre Omar Karamé et le mufti Ahmad Kabalan. Ce dernier a assuré que « l’agression contre des ulémas religieux n’est en aucun cas liée aux chiites, qui respectent les autres communautés ».
L’incident de dimanche était au centre des déclarations politiques hier, qui l’ont fermement stigmatisé. Le chef des Forces libanaises, Samir Geagea, a condamné l’attaque, exhortant les services judiciaires et de sécurité compétents à sanctionner les agresseurs. Il a en outre appelé les citoyens libanais à ne pas bloquer les routes en signe de protestation contre cet...

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