La célèbre chapelle Sixtine où étaient réunis les 115 cardinaux électeurs qui ont choisi le nouveau pape a accueilli son 25e conclave seulement, même si son image est indissolublement liée à l’élection du pape, tout comme la fameuse fumée blanche qui s’en échappe quand un pontife est trouvé.
En réalité, ce n’est que depuis 1996 que la chapelle décorée par les fresques de Michel-Ange est devenue officiellement le lieu où est élu le pape, avec la promulgation par Jean-Paul II de la Constitution apostolique « Universi Dominici Gregis » qui fixe dans le moindre détail les étapes du conclave.
Depuis le XVIe siècle, les conclaves se sont déroulés essentiellement à Rome, mais pas toujours au Vatican, qui était une zone marécageuse et pas spécialement agréable à vivre.
De nombreux conclaves ont ainsi eu lieu au palais du Quirinal, aujourd’hui siège de la présidence de la République, mais qui était jusqu’à la fin du XIXe siècle une des résidences pontificales.
Et la tradition de brûler les bulletins de vote des cardinaux, en y ajoutant divers produits pour rendre la fumée noire si le nouveau pape n’est pas élu et blanche s’il est élu, provient de l’époque où les conclaves se déroulaient au Quirinal.
« La fumée servait à l’époque de signal au corps de garde qui tirait alors des salves pour annoncer à la population de Rome l’élection du nouveau pape », écrit le Bureau des cérémonies pontificales dans un livre consacré aux traditions liées au conclave.
Aujourd’hui, la fumée qui sort d’une cheminée placée au-dessus de la chapelle Sixtine n’est pas le produit des seuls bulletins brûlés.
« Nous utilisons des cartouches fumigènes », a expliqué mardi à l’AFP Paolo Sagretti, chef d’une équipe d’une quarantaine de personnes qui s’est occupée de tous les travaux et de l’installation du système de destruction des bulletins de vote dans la chapelle Sixtine pour la préparer pour le conclave.
À gauche de l’entrée, deux poêles ont été installés, l’un pour brûler les bulletins de vote, l’autre où des produits chimiques sont introduits pour produire de la fumée. Les deux sont reliés à un même conduit qui débouche sur le toit de la chapelle.
Cette manière archaïque d’informer le monde que l’Église catholique s’est dotée d’un nouveau chef reste le premier signal donné au monde extérieur, même si désormais les cloches de la basilique Saint-Pierre sonnent aussi, mais avec un léger retard par rapport à la fumée.
À l’origine, la fumée blanche était obtenue en ajoutant de la paille humide aux bulletins brûlés, tandis que la noire était obtenue en ajoutant une sorte de goudron.
Mais à plusieurs reprises une fumée grise, plus ou moins foncée ou claire, voire jaunâtre, a induit en erreur les fidèles.
Ainsi en 1978, lors de l’élection du pape Jean-Paul Ier, une fumée gris-jaune a pris tout le monde de court et les journalistes, accourus dans la salle de presse du Vatican, voisine de la place Saint-Pierre, n’ont pu obtenir aucune infirmation même auprès de ce service.
Ce n’est qu’une heure plus tard, lorsque le cardinal protodiacre est sorti sur la loggia de la basilique, qu’il est devenu clair qu’un nouveau pape avait été élu.
Pour remédier à ces inconvénients, le Vatican a instauré en 2005 ce nouveau système considéré comme étant plus fiable.
Toutefois lors de l’élection de Joseph Ratzinger, le 19 avril 2005, le mécanisme n’était apparemment pas très au point puisque dans un premier temps la fumée était sortie gris clair.
Pour obtenir de la fumée noire, le Vatican utilise un mélange de perchlorate de potassium, d’anthracène et de soufre tandis que la fumée blanche est produite avec un mélange de chlorate de potassium, de lactose et de colophane, selon des informations diffusées par le Saint-Siège sur son site.
Le poêle principal, celui « historique » en fonte, fut utilisé pour la première fois en 1939 pour l’élection de Pie XII et les noms de tous les papes élus depuis, avec la date de leur élection, ont été gravés sur son couvercle.
(Source : AFP)
En réalité, ce n’est que depuis 1996 que la chapelle décorée par les fresques de Michel-Ange est devenue officiellement le lieu où est élu le pape, avec la promulgation par Jean-Paul II de la Constitution apostolique « Universi Dominici Gregis » qui fixe dans le moindre détail les étapes du conclave.
Depuis le XVIe siècle, les conclaves se sont déroulés essentiellement à Rome, mais pas toujours au Vatican, qui était une zone marécageuse et pas spécialement agréable à vivre.
De nombreux conclaves ont ainsi eu lieu au palais du Quirinal, aujourd’hui siège de la présidence de la République, mais qui était jusqu’à la fin du XIXe siècle une des résidences pontificales.
Et la tradition de brûler les bulletins de vote des cardinaux, en y ajoutant divers produits pour rendre la fumée noire si le nouveau pape n’est pas élu et blanche s’il est élu, provient de l’époque où les conclaves se déroulaient au Quirinal.
« La fumée servait à l’époque de signal au corps de garde qui tirait alors des salves pour annoncer à la population de Rome l’élection du nouveau pape », écrit le Bureau des cérémonies pontificales dans un livre consacré aux traditions liées au conclave.
Aujourd’hui, la fumée qui sort d’une cheminée placée au-dessus de la chapelle Sixtine n’est pas le produit des seuls bulletins brûlés.
« Nous utilisons des cartouches fumigènes », a expliqué mardi à l’AFP Paolo Sagretti, chef d’une équipe d’une quarantaine de personnes qui s’est occupée de tous les travaux et de l’installation du système de destruction des bulletins de vote dans la chapelle Sixtine pour la préparer pour le conclave.
À gauche de l’entrée, deux poêles ont été installés, l’un pour brûler les bulletins de vote, l’autre où des produits chimiques sont introduits pour produire de la fumée. Les deux sont reliés à un même conduit qui débouche sur le toit de la chapelle.
Cette manière archaïque d’informer le monde que l’Église catholique s’est dotée d’un nouveau chef reste le premier signal donné au monde extérieur, même si désormais les cloches de la basilique Saint-Pierre sonnent aussi, mais avec un léger retard par rapport à la fumée.
À l’origine, la fumée blanche était obtenue en ajoutant de la paille humide aux bulletins brûlés, tandis que la noire était obtenue en ajoutant une sorte de goudron.
Mais à plusieurs reprises une fumée grise, plus ou moins foncée ou claire, voire jaunâtre, a induit en erreur les fidèles.
Ainsi en 1978, lors de l’élection du pape Jean-Paul Ier, une fumée gris-jaune a pris tout le monde de court et les journalistes, accourus dans la salle de presse du Vatican, voisine de la place Saint-Pierre, n’ont pu obtenir aucune infirmation même auprès de ce service.
Ce n’est qu’une heure plus tard, lorsque le cardinal protodiacre est sorti sur la loggia de la basilique, qu’il est devenu clair qu’un nouveau pape avait été élu.
Pour remédier à ces inconvénients, le Vatican a instauré en 2005 ce nouveau système considéré comme étant plus fiable.
Toutefois lors de l’élection de Joseph Ratzinger, le 19 avril 2005, le mécanisme n’était apparemment pas très au point puisque dans un premier temps la fumée était sortie gris clair.
Pour obtenir de la fumée noire, le Vatican utilise un mélange de perchlorate de potassium, d’anthracène et de soufre tandis que la fumée blanche est produite avec un mélange de chlorate de potassium, de lactose et de colophane, selon des informations diffusées par le Saint-Siège sur son site.
Le poêle principal, celui « historique » en fonte, fut utilisé pour la première fois en 1939 pour l’élection de Pie XII et les noms de tous les papes élus depuis, avec la date de leur élection, ont été gravés sur son couvercle.
(Source : AFP)
La célèbre chapelle Sixtine où étaient réunis les 115 cardinaux électeurs qui ont choisi le nouveau pape a accueilli son 25e conclave seulement, même si son image est indissolublement liée à l’élection du pape, tout comme la fameuse fumée blanche qui s’en échappe quand un pontife est trouvé.En réalité, ce n’est que depuis 1996 que la chapelle décorée par les fresques de...
commentaires (0)
Commenter