Khouloud Succariyeh et Nidal Darwishe, premier couple ayant contracté un mariage civil au Liban.
En dépit de la dérive communautariste outrancière qui ravage le pays depuis que la loi dite orthodoxe a été jetée sur le tapis des surenchères électorales, il reste encore quelques lucioles d’espoir.
Il y a quelques jours, une des plus hautes autorités morales locales en matière de libertés publiques, référence absolue, affirmait que « l’adoption du principe du mariage civil au Liban ferait l’effet de la chute du mur de Berlin ». Sous-entendu, qu’il fallait se battre jusqu’au bout pour soutenir ce projet, seul à même de briser le carcan confessionnel au Liban.
Le rêve est enfin devenu réalité – et le mur commence enfin à tomber : la haute instance consultative du ministère de la Justice a avalisé hier le mariage civil contracté par Khouloud Succariyeh et Nidal Darwiche le 19 novembre 2012. Et, espérons-le, ce n’est qu’un début !
Un tout petit pas pour l’humanité, certes, mais un pas de géant pour le Liban... En espérant que la déliquescence actuelle ne soit en fait que le chant du cygne du règne infâme et despotique de l’identitaire.
M .H. G
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