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Liban

Moscou préoccupé, Téhéran accable l’Occident

La Russie a vivement réagi hier au raid israélien, confirmé par Damas, se disant « très préoccupée » par ces développements. La Russie, soutien indéfectible du régime en Syrie auquel elle vend des armes, a indiqué qu’elle condamnerait cette attaque si l’information était avérée, car « cela signifie(rait) que nous avons affaire à des frappes sans aucun prétexte sur un État souverain, ce qui viole grossièrement la Charte de l’ONU ». L’Iran n’a pas tardé à condamner l’attaque à son tour, le ministre iranien des Affaires étrangères, Ali Akbar Salihi, l’ayant qualifié d’« offensive violente ». Dans un communiqué, le ministre iranien a déclaré : « Il n’y a aucun doute que cette agression s’accommode de la politique de l’Occident et des sionistes, afin d’occulter les réalisations du peuple de Syrie et de son gouvernement qui œuvre en vue de réinstaurer la stabilité et la sécurité dans le pays », a-t-il dit. Selon lui, cette opération met en exergue les « objectifs communs que partagent les sionistes avec les terroristes ».

Révélations d’« al-Watan »...
Citant des sources « informées » au sein de l’opposition syrienne, le quotidien saoudien al-Watan a indiqué que le commandement syrien a fait don au Hezbollah d’une quantité d’armes chimiques, qui devaient être transportées sous la supervision d’officiers relevant du régime syrien en empruntant un chemin reliant la Syrie au Liban.
Les sources citées ont en outre indiqué que depuis le début de l’année dernière, le régime syrien a fait parvenir au Hezbollah l’équivalent de plusieurs tonnes d’armes chimiques, notamment du gaz moutarde, en plus de missiles d’une portée de 300 km, capables de porter des têtes chimiques.
Le quotidien assure que les opérations de transport d’armes ont commencé à partir du 17 février 2012 et se sont achevées en mars de la même année, soit 40 jours au total. Les convois, qui transportaient des tonneaux bleus sur lesquels étaient inscrits « acide chlorique », avaient emprunté la route Damas-Zabadani-Sargaya, pour aller vider leurs cargaisons dans les dépôts du Hezbollah, précisent encore les sources.
La Russie a vivement réagi hier au raid israélien, confirmé par Damas, se disant « très préoccupée » par ces développements. La Russie, soutien indéfectible du régime en Syrie auquel elle vend des armes, a indiqué qu’elle condamnerait cette attaque si l’information était avérée, car « cela signifie(rait) que nous avons affaire à des frappes sans aucun prétexte...

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