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Moyen Orient et Monde - Terrorisme

Le PKK dément son retrait prochain de Turquie

Le chef du mouvement séparatiste devrait appeler à un cessez-le-feu dans les dix prochains jours.
Le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) a démenti hier les informations parues dans la presse turque selon lesquelles ses combattants se retireraient prochainement du territoire turc. Selon le quotidien Sabah, qui ne cite pas de sources mais qui est proche du gouvernement turc, les activistes du PKK vont se retirer au plus tard le 21 mars, date du Nouvel An kurde, dans les montagnes du nord de l’Irak, où sont déjà basés la plupart des combattants kurdes. Ce départ entrerait dans le cadre d’un processus de paix avec Ankara négocié depuis la fin de l’année dernière. Une délégation du MIT, les services de renseignement turcs, peut-être dirigée par son chef, Hakan Fidan, devrait se rendre dans les jours qui viennent à Erbil, dans le nord de l’Irak, pour d’autres discussions avec le PKK, écrivait de son côté mardi le quotidien de gauche Radikal. « Les articles sur ce sujet sont des mensonges totalement inventés », déclare donc le PKK dans un communiqué au sujet d’éventuelles discussions dans le nord de l’Irak. « Ces articles participent d’une guerre psychologique délibérée à des fins de manipulation », ajoute le PKK.
Le gouvernement turc a entamé à la fin de l’année dernière des pourparlers avec Abdullah Öcalan, le chef du PKK emprisonné depuis 1999. Ce dernier devrait dans les dix jours qui viennent appeler à un cessez-le-feu, toujours selon Sabah. Öcalan devrait faire cette annonce à l’occasion d’une visite début février d’une délégation de dirigeants politiques kurdes dans sa prison de l’île d’Imrali, au sud d’Istanbul. Les négociations entre les deux parties ont pour objet de mettre fin à vingt-huit ans de conflit qui ont fait plus de 40 000 morts. Le PKK est officiellement considéré comme une organisation terroriste par Ankara, les États-Unis et l’Union européenne. Selon un projet de règlement discuté entre les responsables turcs et Öcalan, tous les combattants du PKK doivent à terme quitter la Turquie et déposer les armes. En échange, Ankara s’engage à améliorer le sort de la communauté kurde, qui représente environ un cinquième des 76 millions de Turcs. Dans le cadre de ces réformes, le Parlement turc a voté la semaine dernière une loi autorisant les avocats à utiliser la langue kurde dans les procès, ce qui était jusqu’alors interdit.

(Sources : agences)
Le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) a démenti hier les informations parues dans la presse turque selon lesquelles ses combattants se retireraient prochainement du territoire turc. Selon le quotidien Sabah, qui ne cite pas de sources mais qui est proche du gouvernement turc, les activistes du PKK vont se retirer au plus tard le 21 mars, date du Nouvel An kurde, dans les...

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