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Mona Hallab, : une voix, une vie dédiées à l’opéra

Italie. Berceau de l’opéra. Pays aussi qu’a choisi d’adopter Mona pour y vivre sa passion pour le chant lyrique.

Mona Hallab. Crédit photo : Dany Boustani.

C’est dans la magnifique ville médiévale de Terni, près de Rome, entourée de collines vertes et de la rivière de Nera, que Mona prépare un master en chant lyrique à l’Institut supérieur des études musicales de G. Briccialdi.
Licenciée en santé publique de l’Université de Balamand, elle obtient un master de l’AUB, toujours en santé publique, avant de commencer à travailler dans le secteur de l’environnement puis dans la recherche médicale. S’ensuit un virage à 180 degrés. Venant d’un milieu conservateur qui ne l’a pas encouragée à s’orienter vers des études d’art, Mona décide de consolider sa formation en Italie. « J’ai décidé d’arrêter de vivre dans le déni et de vivre la vie que je suis supposée vivre », confie l’artiste.
Sa passion pour la danse et la musique classique commence tôt. De leçons privées de violon chez elle à Tripoli, au Conservatoire national supérieur de musique, c’est la Pr Aïda Tomb qui l’initie au chant lyrique, puis les Prs Ghada Ghanem et Toufic Maatouk qui la forment. En Italie, elle bénéficie des cours des Prs Silvana Ferraro, Giuseppe Sabbatini, Carlo Desideri, Maria Tomassi et Ambra Vespasiani. « J’ai d’abord choisi Rome, car tout dans cette ville est artistique : la langue, la nourriture, le style de vie », explique la jeune femme.
Pour travailler sa voix, et dans le cadre de ses études musicales, Mona explore d’autres formes de musique, notamment le monde intriguant du jazz. « À Rome, j’ai participé à des séminaires et des ateliers dirigés par le grand pianiste et professeur de jazz, le Dr Barry Harris, ainsi que par le Pr Bob Stoloff. »
En novembre dernier, elle découvre une église roumaine, Sant’Alo, et propose d’y fonder une chorale, la « Coro della chiesa di Sant’Alò ». « Au début, c’était difficile de conduire la chorale, un vrai défi. Mais le fait d’être entourée de gens de tout âge, désireux de chanter ensemble, m’a remplie de joie », raconte-elle. Pour elle, n’importe qui peut chanter dans une chorale. « Le plus important est d’avoir le sens du rythme et de la musicalité. Chanter en chorale donne un autre sens au travail d’équipe et crée une harmonie. De plus, c’est un exercice très amusant. »
Influencée par de nombreux compositeurs et chanteurs, Mona en imita quelques-uns dans le passé. « Aujourd’hui, je suis dans une phase où j’améliore ma voix en évitant de ressembler à tel ou tel chanteur, et en me cherchant moi-même. Si la musique est une discipline, trop de discipline tue la liberté de la pensée et bloque la créativité », explique-t-elle.
La jeune femme prépare actuellement un opéra de Georges Bizet, Carmen, où elle jouera le rôle de Micaëla. Cet opéra, produit par le Conservatoire national supérieur de musique en collaboration avec le ministère de la Culture, se tiendra au grand théâtre de la NDU, les 7 et 8 février.

Maya SOURATI
C’est dans la magnifique ville médiévale de Terni, près de Rome, entourée de collines vertes et de la rivière de Nera, que Mona prépare un master en chant lyrique à l’Institut supérieur des études musicales de G. Briccialdi. Licenciée en santé publique de l’Université de Balamand, elle obtient un master de l’AUB, toujours en santé publique, avant de commencer à travailler...

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