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Économie - Liban - Immobilier

Les agents immobiliers libanais réfutent toute « débandade » émiratie

La Real Estate Association of Lebanon (REAL), le regroupement des agents immobiliers libanais, a organisé hier une conférence de presse à l’hôtel Sofitel-Le Gabriel pour faire le point sur les informations qui circulent depuis quelque temps, relatives au retrait des propriétaires immobiliers arabes du Liban.


À cette occasion, le président de la REAL, Massaad Fares, a affirmé que les ressortissants du Golfe « ne cherchent pas à vendre leurs propriétés immobilières à perte, en masse, comme cela a pu être rapporté par certaines rumeurs », et indiqué, sans toutefois fournir de données précises, que les agents immobiliers « n’ont pas remarqué de tendance dans ce sens ».
Imputant ces « rumeurs » de débandade au contexte politico-sécuritaire particulièrement difficile que traverse le Liban, M. Fares a souligné que « des cas isolés de transactions ont pu prendre place », mais qu’il ne s’agit en aucun cas d’un phénomène de masse. Concédant toutefois que le marché immobilier connaît un ralentissement de son activité depuis près d’un an, il a néanmoins mis l’accent sur la solidité et la bonne santé du secteur. « Le marché libanais a connu des changements au cours de ces dernières années et s’y est adapté ; les tailles des logements sont, par exemple, plus petites. (...) C’est à mon avis un processus sain, préférable à un éclatement d’une bulle immobilière comme cela s’est passé dans d’autres pays ... », a conclu M. Fares.


À titre de rappel, plusieurs monarchies du Golfe ont appelé l’an dernier leurs ressortissants à quitter le Liban en raison des risques potentiels liés aux retombées de la crise syrienne. Un appel réitéré en décembre 2012 par les Émirats arabes unis. En début d’année 2013, plusieurs informations ont commencé à circuler, portant sur le retrait de certains hommes d’affaires et propriétaires arabes. Le PDG du groupe al-Habtoor, basé à Dubaï, Khalafat al-Habtoor, aurait en effet récemment annoncé envisager de vendre ses biens au Liban – dont deux hôtels cinq étoiles et le centre commercial « Le Mall » à Sin el-Fil. Une semaine plus tôt, la société libanaise d’investissement Ashour Holding avait acquis les parts de l’émir saoudien al-Walid ben Talal dans l’hôtel Mövenpick de Beyrouth, qui s’en est défait pour la somme de 134 millions de dollars. Des propriétés privées, détenues par de riches Saoudiens ou Émiratis, seraient également en vente...

 


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