Une petite fève glissée dans une pâte d’amande avait mis les cœurs en fête et puis, sans raison apparente, l’impression d’avancer sur un pont qui s’écroule, un vieil arbre déraciné, un éboulement de deux murs d’enceinte qui bloquait l’accès vers la rue principale et surtout la nature en folie, la tempête.,
Ce n’était pas encore l’affolement general mais une volonté de festoyer dans l’urgence et de faire évacuer « les personnes âgées », terme plus decent.
À cette evocation, l’entre-deux ages et l’âge certain avaient aussitôt retrouvé les reflexes d’une coquetterie un peu désuète.
Une mèche de cheveux rebelle de suite réajustée, un rouge à lèvres plus prononcé, un peu plus de noir sur les yeux...
Les jeunes et moins jeunes ne voulant pas se sentir concernés, il fallait agir, et au plus vite.
La Croix-Rouge dépêchée sur les lieux s’était présentée, point de volontaires à l’appel des secouristes.
Moi-même, Chaperon rouge pour l’occasion, je décidai de trancher : une belle dame choisie par tout ce monde élégant allait quitter sous les ovations, les flashs et donner l’exemple. Plus de peur que de mal en somme !
L’Aéro-Club reste notre lieu de prédilection.
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