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Nos Lecteurs ont la Parole

L’odysée de l’an 2013

Par Sylvie EDDÉ SHLINK
À une quinzaine près de la fin du monde prevue par le calendrier maya, aucun d’entre nous n’était censé voir le 12-12-2012 ou le 22-12-2012, au seuil de 2013, cette foi-ci la fin du monde n’était toujours pas là.
Une petite fève glissée dans une pâte d’amande avait mis les cœurs en fête et puis, sans raison apparente, l’impression d’avancer sur un pont qui s’écroule, un vieil arbre déraciné, un éboulement de deux murs d’enceinte qui bloquait l’accès vers la rue principale et surtout la nature en folie, la tempête.,
Ce n’était pas encore l’affolement general mais une volonté de festoyer dans l’urgence et de faire évacuer « les personnes âgées », terme plus decent.
À cette evocation, l’entre-deux ages et l’âge certain avaient aussitôt retrouvé les reflexes d’une coquetterie un peu désuète.
Une mèche de cheveux rebelle de suite réajustée, un rouge à lèvres plus prononcé, un peu plus de noir sur les yeux...
Les jeunes et moins jeunes ne voulant pas se sentir concernés, il fallait agir, et au plus vite.
La Croix-Rouge dépêchée sur les lieux s’était présentée, point de volontaires à l’appel des secouristes.
Moi-même, Chaperon rouge pour l’occasion, je décidai de trancher : une belle dame choisie par tout ce monde élégant allait quitter sous les ovations, les flashs et donner l’exemple. Plus de peur que de mal en somme !
L’Aéro-Club reste notre lieu de prédilection.
À une quinzaine près de la fin du monde prevue par le calendrier maya, aucun d’entre nous n’était censé voir le 12-12-2012 ou le 22-12-2012, au seuil de 2013, cette foi-ci la fin du monde n’était toujours pas là.Une petite fève glissée dans une pâte d’amande avait mis les cœurs en fête et puis, sans raison apparente, l’impression d’avancer sur un pont qui...

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