Le Tobacco Control Citizen Watch (TCCW), une organisation citoyenne veillant au respect de la loi antitabac dont IndyACT fait partie, a en effet vu les cas d’infractions se multiplier, se soldant souvent sans réelle sanction. De plus en plus de restaurants déclarent également, et à tort, détenir un permis spécial de la part du ministère de l’Intérieur leur permettant de laisser leurs clients fumer le narguilé dans les espaces clos.
Une des responsables média d’IndyACT, Rena Timsah, n’hésite pas à dénoncer « des pots-de-vin versés aux policiers ». « Certains restaurants violant la loi reçoivent bien des amendes, mais la plupart du temps, ils ne payent jamais », ajoute-elle.
Utiliser les médias pour atteindre les citoyens
L’action était aussi le moyen pour l’organisation d’envoyer, à travers les médias présents, un message directement aux citoyens. « Nous encourageons tous les Libanais à agir par eux-mêmes pour faire appliquer la loi 174, surtout lorsque le gouvernement n’arrive pas à affecter suffisamment de policiers pour veiller à son respect, et cela sans aucune raison valable », déclare ainsi Ali Fakhry, autre responsable média d’IndyACT.
Déjà depuis que la loi est effective, certaines organisations membres du TCCW prévenaient que si le gouvernement, avec qui elles travaillent, faisait preuve de laxisme, elles lanceraient des opérations médiatiques. Interrogée sur d’autres actions à venir, Rena Timsah répond qu’IndyACT attend de voir la réaction du gouvernement, mais envisage cette possibilité.
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