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Mia Farrow clôture sa tournée au Liban : Nombreux sont les réfugiés qui ont vu de vraies horreurs en Syrie

Après sa visite de deux jours au Liban auprès des réfugiés syriens et après une longue journée dans la Békaa, l’ambassadrice de bonne volonté de l’Unicef, l’actrice Mia Farrow, a tenu hier une conférence de presse. L’actrice a mis l’accent sur les conditions de vie très déplorables et « affreuses » des réfugiés syriens. « C’est trop de drame, a-t-elle expliqué. Ces gens ont vu leurs maisons en décombres. Ils n’ont pas de quoi s’habiller. Mis à part la pression due à leur statut de réfugiés, ils ont souffert de la tempête polaire, alors qu’une nouvelle tempête se prépare. Dans la Békaa, ils vivent dans une grande mare de boue. Nous leur avons offert des vêtements, le strict nécessaire, mais leur vie est actuellement une succession de tragédies et de désastres, sans oublier la pression sur les familles libanaises qui les accueillent et qui épuisent leurs ressources pour leur venir en aide », a-t-elle affirmé. À ce jour, 75 pour cent des réfugiés syriens au Liban sont des femmes et des enfants. L’Unicef œuvre à placer les enfants dans des écoles, ce qui réduirait leur risque d’exposition.
« Je n’ai pas encore été en Syrie, a poursuivi Mia Farrow. Je me suis juste rapprochée de la frontière et je me suis empêchée de la franchir. » À L’Orient-Le Jour elle confie que « beaucoup de réfugiés ont vu de vraies horreurs en Syrie, et la plupart ont perdu un ou plusieurs parents sous les bombes ». « Le monde ne fait pas assez d’efforts pour arrêter le bain de sang en Syrie. Tout ce que nous pouvons faire c’est aider les victimes », dit-elle.
De son côté, le chef régional de communication de l’Unicef, Simon Ingram, explique à L’Orient-Le Jour que « le Liban n’est pas le seul pays à estimer qu’il a atteint sa capacité d’accueil de réfugiés ». « La Turquie et la Jordanie crient aussi au secours, même si la Turquie a été plus préventive en aménageant très tôt des camps pour les réfugiés.
Le Liban, la Jordanie et même l’Irak ont pris du retard, comme s’ils ne s’attendaient pas à un phénomène d’une telle ampleur.
Rien n’avance au niveau politique, et pendant ce temps, une vraie crise humanitaire émerge », conclut M. Ingram.
Après sa visite de deux jours au Liban auprès des réfugiés syriens et après une longue journée dans la Békaa, l’ambassadrice de bonne volonté de l’Unicef, l’actrice Mia Farrow, a tenu hier une conférence de presse. L’actrice a mis l’accent sur les conditions de vie très déplorables et « affreuses » des réfugiés syriens. « C’est trop de drame, a-t-elle...

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