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La police fait usage de gaz lacrymogènes contre des opposants à Koweït

La police anti-émeute koweïtienne a fait usage de gaz lacrymogènes et de grenades assourdissantes contre quelques centaines d'opposants réclamant la dissolution du nouveau Parlement qu'ils jugent illégitime.

 

La police a arrêté plusieurs manifestants, dont un ancien membre du Parlement, Oussama al-Chahine, et ont pourchassé des protestataires dans un quartier résidentiel du sud de la capitale.

 

Le chef de la Société koweïtienne pour les droits de l'Homme, Mohammad al-Humaidi, a indiqué sur Twitter que des femmes figuraient parmi les personnes arrêtées.

Il s'agit de la première manifestation organisée depuis environ un mois, et la mobilisation a été très faible par rapport aux quatre précédentes qui ont réuni à chaque fois des dizaines de milliers de personnes depuis le 21 octobre.

 

Le nouveau Parlement, dont l'opposition a boycotté l'élection le 1er décembre, est dominé par des députés pro-gouvernementaux, alors que l'opposition -- islamistes, nationalistes et libéraux -- contrôlait 36 des 50 sièges de la Chambre avant sa dissolution en février.

 

L'opposition avait dénoncé comme "illégitime" la nouvelle assemblée en raison du mode de scrutin contesté.

D'anciens députés ont introduit des recours devant la cour constitutionnelle contre la réforme du mode de scrutin.

 

La cour pourrait prendre plusieurs mois avant de rendre sa décision qui, si elle est favorable à l'opposition, pourrait conduire à une nouvelle dissolution du Parlement.

 

Le riche émirat pétrolier, première monarchie du Golfe à s'être dotée d'un Parlement élu en 1962, et secoué par des crises politiques à répétition, a connu depuis la mi-2006 neuf gouvernements et six dissolutions du Parlement.

 

Par ailleurs, un opposant koweïtien, Rached Al-Enezi, a été condamné dimanche à deux ans de prison pour des propos jugés offensants pour l'émir sur Twitter, a indiqué M. Humaidi. Selon lui, plus de 200 opposants, dont d'anciens députés, font l'objet de poursuites et plusieurs sont accusés d'avoir critiqué l'émir, cheikh Sabah al-Ahmad Al-Sabah, ce qui est interdit par la Constitution.

La police anti-émeute koweïtienne a fait usage de gaz lacrymogènes et de grenades assourdissantes contre quelques centaines d'opposants réclamant la dissolution du nouveau Parlement qu'ils jugent illégitime.
 
La police a arrêté plusieurs manifestants, dont un ancien membre du Parlement, Oussama al-Chahine, et ont pourchassé des protestataires dans un quartier résidentiel du sud de la...