Le ministre allemand des Affaires étrangères, Guido Westerwelle, a regretté dimanche que le discours du président syrien Bachar al-Assad n'exprime "aucune nouvelle prise de conscience" et a demandé son départ pour faire place à "un gouvernement de transition".
"Malheureusement, le discours d'Assad n'exprime aucune nouvelle prise de conscience. Au lieu de renouveler son ton martial, il devrait enfin dégager le chemin pour un gouvernement de transition et pour un nouveau départ politique en Syrie", déclare le ministre, cité dans un communiqué.
"J'exige de lui, non pas seulement qu'il nous explique ses vagues dispositions à un cessez-le-feu, mais plutôt qu'il s'engage enfin à faire cesser les violences de ses troupes", a-t-il ajouté.
Dans sa première allocution en sept mois, le président syrien Bachar al-Assad a affirmé que toute transition passerait par les urnes, appelant à un "dialogue national" sous l'égide du gouvernement actuel, après la fin des opérations militaires.
M. Assad s'est montré inflexible, affirmant que le conflit dans son pays qui a fait, selon l'ONU, plus de 60.000 morts, n'opposait pas le pouvoir à l'opposition, mais "la patrie à ses ennemis".
"Malheureusement, le discours d'Assad n'exprime aucune nouvelle prise de conscience. Au lieu de renouveler son ton martial, il...
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