Dans son discours à l’occasion de la commémoration du quarantième jour du deuil de l’Achoura, Hassan Nasrallah a estimé que les efforts des responsables libanais dans cette affaire n'étaient pas "suffisants". "Le gouvernement devrait assumer ses responsabilités vis-à-vis des citoyens. Allez négocier directement avec les ravisseurs! Vos appels téléphoniques ne sont pas suffisants. Vous n'avez pas le droit de critiquer les appels des familles des otages", a-t-il lancé.
Onze pèlerins chiites libanais ont été enlevés le 22 mai 2012 dans la province d'Alep, dans le nord de la Syrie, alors qu'ils rentraient d'un pèlerinage en Iran.
L'un des pèlerins, Hussein Ali Omar, a été relâché le 25 août, un geste de bonne volonté après une médiation des ulémas musulmans. Un deuxième, Awad Ibrahim, a été libéré le 25 septembre.
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