Une cérémonie a été organisée à Laval, province du Québec, en l’église Saint-Joseph, en présence de 1 500 Canadiens d’origine libanaise. Le président de l’Union maronite au Canada, Donald Jacques Eddé, a prononcé à cette occasion le discours de Noël pour célébrer la naissance de Jésus.
« Mon premier message, a-t-il dit, s’adresse à notre terre d’accueil, le Canada. Ses ancêtres, d’origine anglaise et française, ont créé un paradis qu’on nomme le Canada, un paradis où l’on retrouve la paix sociale, l’égalité entre les citoyens, la sécurité, le respect des différences, et surtout la laïcité, notamment la séparation entre la religion et la politique. Et c’est là, d’ailleurs, que réside le secret de leur succès. Cependant, il n’y a aucune contradiction entre la laïcité et la célébration de la naissance de Jésus. Ce soir, ce n’est pas la chorale des fêtes, ce n’est pas la chorale de l’hiver, mais c’est bel et bien la chorale de Noël. »
Et M. Eddé d’ajouter : « Mais le fils de Dieu, le Sauveur, est venu pour nous sauver de quoi ? La liste est longue, mais une des raisons de sa venue, c’est de nous libérer de l’égoïsme et de l’esprit mercantile... Rappelons-nous que l’unique fois où Jésus s’est emporté et s’est fâché, c’était sa fameuse colère dans le temple, d’où il avait chassé, à coups de bâton, les marchands qui faisaient le commerce dans la maison de Dieu... Parce que le Christianisme n’est pas seulement une religion, mais elle est aussi un mode de vie, basé sur l’amour et le don de soi. Quand le responsable au Canada de la Fondation chrétienne à travers le monde, le révérend père Antoine Tahan, m’a demandé d’organier cet événement, nous n’avons pas du tout hésité.... Parce que l’Union maronite du Canada, qui est un organisme laïque, apolitique, à but non lucratif, a non seulement entrepris depuis 2002 d’envoyer des bourses scolaires au Liban, aux écoles catholiques situées en dehors de Beyrouth, mais elle s’est fixé aussi comme devoir moral de jouer un rôle catalyseur dans notre terre d’accueil pour la réunion des Églises orientales, en créant un but commun, une action commune : faciliter le dialogue. »
M. Eddé a conclu en ces termes : « Il faudrait commencer par renforcer les fondations de notre Église, enseigner notre histoire, parce que Jésus est né à Béthléem, à quelques kilomètres de Beyrouth, combattre l’ignorance et la violence, et respecter les différences. Parce que l’ignorance est une maladie et l’éducation en est le remède. La violence est un cancer, la parole de Jésus en est le remède... ».
« Mon premier message, a-t-il dit, s’adresse à notre terre d’accueil, le Canada. Ses ancêtres, d’origine anglaise et française, ont créé un paradis qu’on nomme le Canada, un paradis où l’on retrouve la paix sociale, l’égalité entre les citoyens, la sécurité, le respect des différences, et surtout la laïcité, notamment la séparation entre la religion et la politique. Et c’est là, d’ailleurs, que réside le secret de leur succès. Cependant, il n’y a aucune contradiction entre la laïcité et la célébration de la naissance de Jésus. Ce soir, ce n’est pas la chorale des fêtes, ce n’est pas la chorale de l’hiver, mais c’est bel et bien la chorale de Noël. »
Et M. Eddé d’ajouter : « Mais le fils de Dieu, le Sauveur, est venu pour nous sauver de quoi ? La liste est longue, mais une des raisons de sa venue, c’est de nous libérer de l’égoïsme et de l’esprit mercantile... Rappelons-nous que l’unique fois où Jésus s’est emporté et s’est fâché, c’était sa fameuse colère dans le temple, d’où il avait chassé, à coups de bâton, les marchands qui faisaient le commerce dans la maison de Dieu... Parce que le Christianisme n’est pas seulement une religion, mais elle est aussi un mode de vie, basé sur l’amour et le don de soi. Quand le responsable au Canada de la Fondation chrétienne à travers le monde, le révérend père Antoine Tahan, m’a demandé d’organier cet événement, nous n’avons pas du tout hésité.... Parce que l’Union maronite du Canada, qui est un organisme laïque, apolitique, à but non lucratif, a non seulement entrepris depuis 2002 d’envoyer des bourses scolaires au Liban, aux écoles catholiques situées en dehors de Beyrouth, mais elle s’est fixé aussi comme devoir moral de jouer un rôle catalyseur dans notre terre d’accueil pour la réunion des Églises orientales, en créant un but commun, une action commune : faciliter le dialogue. »
M. Eddé a conclu en ces termes : « Il faudrait commencer par renforcer les fondations de notre Église, enseigner notre histoire, parce que Jésus est né à Béthléem, à quelques kilomètres de Beyrouth, combattre l’ignorance et la violence, et respecter les différences. Parce que l’ignorance est une maladie et l’éducation en est le remède. La violence est un cancer, la parole de Jésus en est le remède... ».
Une cérémonie a été organisée à Laval, province du Québec, en l’église Saint-Joseph, en présence de 1 500 Canadiens d’origine libanaise. Le président de l’Union maronite au Canada, Donald Jacques Eddé, a prononcé à cette occasion le discours de Noël pour célébrer la naissance de Jésus.« Mon premier message, a-t-il dit, s’adresse à notre terre d’accueil,...