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À La Une - Liban

Reprise nocturne des affrontements à Tripoli

Plusieurs obus tirés sur la rue de Syrie, qui sépare les quartiers rivaux de Bab el-Tebbaneh et Jabal Mohsen.

L'armée libanaise patrouille les rues de Tripoli. REUTERS/Omar Ibrahim

Les affrontements ont repris vendredi soir à Tripoli au Liban-nord après un calme relatif en début de soirée, entre les quartiers rivaux de Bab el-Tebbaneh (sunnite) et Jabal Mohsen (alaouite), a rapporté l'Agence nationale d'information (ANI, officielle). 

 

Selon l'ANI, plusieurs obus ont été tirés sur la rue de Syrie qui sépare les deux quartiers rivaux, sans faire de victimes. Les chaînes de télévisions LBC et OTV ont indiqué que les combats se sont intensifiés après la chute d'obus. 


Les combattants armés s'étaient retirés des rues de la grande ville du nord en début de soirée, mais un correspondant de l'AFP sur place a toutefois constaté que des tireurs embusqués faisaient encore usage de leur arme de façon sporadique.

En fin d'après-midi, deux hommes ont été tués dans les accrochages, portant à 13 morts le bilan des affrontements depuis mardi, selon une source de sécurité. L'armée s'est déployée vers 06H00 (04H00 GMT).

 

Les violences à Tripoli ont tué deux hommes mardi, cinq autres mercredi, et quatre personnes dont un enfant jeudi. Elles ont éclaté après la mort de 22 jeunes sunnites partis du Liban combattre aux côtés des rebelles et tués le 30 novembre par l'armée syrienne sur son sol.

Damas a accepté mercredi de rapatrier au Liban les corps des jeunes hommes, selon une source diplomatique libanaise. Ce rapatriement doit s'effectuer en trois phases à partir de samedi, selon une source au ministère libanais des Affaires étrangères.

 

L'ambassade américaine à Beyrouth s'est dite "très inquiète" des violences à Tripoli, appelant dans un communiqué à "la retenue et au respect de la sécurité et de la stabilité du Liban".

 

La plupart des habitants de Tripoli, à majorité sunnite, soutiennent la rébellion syrienne. En revanche, le puissant parti chiite armé Hezbollah, principal allié libanais du régime de Damas, est accusé de combattre auprès des forces loyalistes en Syrie.

 

En outre, des accrochages quasi-quotidiens opposent dans des villages syriens frontaliers du Liban des combattants chiites proches du Hezbollah à des rebelles anti-Assad, selon des habitants et des militants.

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