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L'Argentine proposera à l'Iran un plan d'action au sujet de l'attentat de 1994

Le ministre argentin des Affaires étrangères, Héctor Timerman, a annoncé samedi que son gouvernement proposera en janvier à l'Iran un plan d'action pour faire avancer le dossier de l'attentat de 1994 contre l'AMIA (Mutuelle juive argentine) qui avait fait 85 morts et 300 blessés et pour lequel l'Argentine demande l'extradition de huit Iraniens.


"Au cours des semaines à venir notre pays présentera un plan d'action qui sera discuté à la prochaine réunion qui se tiendra au début du mois de janvier" a annoncé M. Timerman lors d'une conférence de presse au siège du gouvernement.


L'Argentine et l'Iran ont entamé en octobre des négociations au siège de l'ONU à Genève afin de résoudre les problèmes judiciaires pendants dans l'enquête sur l'attentat pour lequel la justice argentine demande depuis 2006 l'extradition de huit Iraniens dont l'actuel ministre de la Défense, Ahmad Vahidi, et l'ancien président Akbar Hashemi Rafsanjani.
"Un accord ne pourra être conclu que s'il est conforme à nos lois et est approuvé par le Congrès national comme l'a déjà annoncé la présidence de la nation" a ajouté M. Timerman.


Le ministre des Affaires étrangères a révélé que "les 27 et 28 novembre derniers, à Zurich (Suisse), il y a eu deux nouvelles sessions de travail avec la République islamique d'Iran pour accélérer la solution légale de l'affaire AMIA".
"La délégation argentine comprenait la responsable du Trésor avec rang de ministre, Angelina Abbona et le vice-ministre des Affaires étrangères, Eduardo Zuain. Les négociateurs ont passé en revue différentes formules de solutions pour des situations analogues à l'affaire AMIA" a-t-il poursuivi sans autres précisions.


A l'ouverture des négociations le ministère argentin des Affaires étrangères a indiqué qu'il proposait "d'examiner un mécanisme légal" qui ne soit pas en contradiction avec les sytèmes juridiques en vigueur en Argentine et en Iran.


D'autre part, M. Timerman a démenti les informations de presse faisant état de réunions secrètes et de la possibilité pour l'Argentine d'accepter que le procès se déroule dans un pays tiers comme le Liban ou la Syrie.

Le 18 juillet 1994, une explosion a détruit les six étages du siège de l'AMIA dans le centre de Buenos Aires faisant 85 morts et 300 blessés, deux ans à peine après l'attentat à la bombe contre l'ambassade d'Israël qui avait fait 29 morts et 200 blessés.


L'Iran a nié toute participation à l'attentat et rejeté les accusations de terrorisme visant ses ressortissants.
La communauté juive d'Argentine est la plus importante d'Amérique latine. Elle compte environ 300.000 personnes.

Le ministre argentin des Affaires étrangères, Héctor Timerman, a annoncé samedi que son gouvernement proposera en janvier à l'Iran un plan d'action pour faire avancer le dossier de l'attentat de 1994 contre l'AMIA (Mutuelle juive argentine) qui avait fait 85 morts et 300 blessés et pour lequel l'Argentine demande l'extradition de huit Iraniens.
"Au cours des semaines à venir notre pays...