Berytech accompagne les jeunes entrepreneurs

« Cette journée s’adresse aux jeunes universitaires aspirant à devenir entrepreneurs », affirme Kristel Khalil, responsable des événements au sein de Berytech. Le programme assez chargé comporte des conférences, des compétitions et des réunions. « Notre objectif est d’inviter les entrepreneurs professionnels de Berytech à témoigner de leur expérience personnelle, d’inspirer les jeunes et de leur proposer des possibilités de coopération. » Par ailleurs, une organisation européenne, la Mowgly Foundation, est présente toute la journée afin d’assurer un accompagnement et des conseils personnalisés aux jeunes, pour les aider à développer leur plan d’action et à mieux cibler leurs objectifs.

Des étudiants doués et motivés
« Dans la matinée, les étudiants ont visité les lieux et ont discuté avec les entrepreneurs. Dans l’après-midi, ils ont participé à des activités et des compétitions visant à améliorer leurs compétences en communication », indique Kristel Khalil. Une ambiance conviviale régnait sur les lieux, ponctuée de crêpes, de hot dogs et de boissons rafraîchissantes, les discussions, très sérieuses, se déroulant dans les coulisses. « Le Fonds Berytech de financement a organisé une compétition de jeu de cartes en collaboration avec l’application Yalla Play, et les gagnants ont reçu des lots de valeur », poursuit Kristel.
La plupart des jeunes participants sont des seniors, c’est-à-dire des étudiants en master, toutes filières confondues, mais surtout en technologie. Firas Wazneh, 25 ans, étudiant en master réseau et télécoms à l’EDST, l’École doctorale de science et technologie à l’UL, voudrait réaliser sa propre start-up. Il a eu vent de l’évènement à travers les réseaux sociaux. Il y assiste afin de se familiariser avec le processus de lancement d’une société, connaître les étapes à suivre et éviter les écueils. Firas trouve la rencontre très productive et formatrice. « J’ai appris beaucoup de choses, par exemple qu’il faut faire signer un contrat de confidentialité aux personnes à qui je soumets mon idée afin de la protéger. » Après avoir présenté son plan de travail et une étude de faisabilité, le jeune homme a eu l’opportunité de rencontrer des entrepreneurs prêts à l’aider financièrement. Firas, comme tant d’autres, cherche à être patronné par Berytech, une fois son prototype testé. D’abord hésitant, il a vite été orienté sur la meilleure façon de débuter dans ce monde passionnant. Son idée consiste à vendre des cours métrages à travers youtube. Une fois son projet achevé, au bout de six mois, il reviendra faire une démonstration à Berytech. Abdallah Chalhoub, 24 ans, jeune informaticien en 5e année à l’ESIB, a, lui aussi, bénéficié des rencontres et des discussions effectuées au cours de cette journée. « Je voudrais lancer ma propre start-up spécialisée dans les jeux et applications pour téléphonie mobile. » Il espère trouver un financement à son projet et être aidé. Pour Abdallah, « la difficulté réside dans le lancement sur le marché, il faudra rester innovateur et créatif ».
Berytech offre diverses facilités aux jeunes entrepreneurs. L’incubateur est destiné aux détenteurs de projets, il les aide à mettre au point leur plan d’action et la faisabilité de leur idée. Tandis que les pépinières sont destinées aux start-up et jouent le rôle d’accélérateur de projet afin de concrétiser les plans déjà effectués et de faciliter leur mise sur le marché. L’hôtel d’entreprise, lui, est destiné aux PME (petites et moyennes entreprises).
Nos jeunes ne manquent ni de talent ni de bonne volonté. Il suffit de bien les encadrer pour voir se multiplier des histoires de réussite qui dépasse souvent nos frontières.