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Lifestyle - Événement

Les publivores, ils adorent...

Plus de 2 500 spectateurs ont assisté au rendez-vous annuel de « La Nuit des publivores », dans une ambiance détonante.

Une vue de l’assistance lors de « La Nuit des publivores ». Photo Élias Diab

Dimanche soir, au palais de l’Unesco à Beyrouth, mieux valait avoir acheté son
billet à l’avance. « Désolé, complet ! » s’entendaient répondre les retardataires. Déjà les autres, détenteurs du précieux sésame, profitaient sous les majestueux lustres des gourmandises, boissons et divers cadeaux offerts par les sponsors de « La Nuit des publivores ». C’est une fois les rideaux de velours franchis, chacun confortablement installé, que le public s’est enflammé. Durant six heures, ces jeunes gens, âgés de 18 à 35 ans, ont hué, applaudi et ri à la vue de plus de 500 publicités.
D’Allemagne ou du Japon, d’Égypte ou d’Argentine, souvent de France, les pubs ont défilé à un rythme endiablé. Les sifflets et les explosions de ballons en plastique, baromètre cacophonique du goût ou de l’aversion des spectateurs, se sont poursuivis jusque tard dans la nuit. Une publicité comparative pour un fast-food bien connu, avec sa chute mirobolante, a d’emblée chauffé l’assemblée. Dans son genre, un spot des années 70 pour une eau gazeuse, scandaleusement délicieux, n’a pas non plus manqué de piquer au vif le public.

Dix ans déjà
Créé en 1981 par Jean-Marie Boursicot à Paris, l’événement a depuis essaimé dans plus de 180 villes et 60 pays. « J’adorais ce spectacle et j’ai eu la chance de rencontrer M. Boursicot. Je lui ai donc proposé de le lancer au Liban. Et nous y voilà : 10 ans déjà, toujours à guichets fermés et 2 500 personnes cette année », se réjouit Tarek Sikias, organisateur et responsable de l’événement pour le Moyen-Orient. « Bien sûr, nous nous adressons aux représentants du monde de la pub et des médias. Le ministre des Télécommunications est présent ce soir aussi. Mais pas seulement. Des médecins, des étudiants et bien d’autres sont là. C’est très diversifié. »
À la sortie, les commentaires allaient bon train. Certains se disaient « déçus par la sélection », d’autres « émerveillés par la variété ». Plus loin, on lançait dans un éclat de rire « et tu te souviens de
celle-là ? » Enfin, une demoiselle, tout à sa grandiloquence, déclamait sur le perron : « Les publivores, j’adore. »
Dimanche soir, au palais de l’Unesco à Beyrouth, mieux valait avoir acheté son billet à l’avance. « Désolé, complet ! » s’entendaient répondre les retardataires. Déjà les autres, détenteurs du précieux sésame, profitaient sous les majestueux lustres des gourmandises, boissons et divers cadeaux offerts par les sponsors de « La Nuit des publivores ». C’est une...

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