L’affiche qui oppose ce soir à Amsterdam deux géants du football mondial à la rivalité exacerbée, les Pays-Bas et l’Allemagne, apparaît très dévaluée par l’absence d’une douzaine de joueurs, contrariant les plans des deux sélectionneurs.
Louis Van Gaal et Joachim Löw partiront sur un pied d’égalité au coup d’envoi. Les deux entraîneurs doivent chacun se passer de nombreux éléments cadres ou titulaires potentiels.
Manqueront à l’appel, côté néerlandais, le capitaine Wesley Sneijder, son « second » Kevin Strootman, le buteur en forme Robin Van Persie, le gardien Maarten Stekelenburg ainsi que les attaquants qui montent Jeremain Lens et Luciano Narsingh. Tous (officiellement) blessés, à des degrés divers...
La liste des absents est tout aussi impressionnante dans le camp adverse : en plus des blessés de longue date que sont Holger Badstuber et Sami Khedira, Mezut Ozil, Miroslav Klose, Toni Kroos, Jérôme Boateng, Marcel Schmelzer et Bastian Schweinsteiger, manqueront à l’appel. Blessés aussi ou laissés au repos à la demande de leurs clubs...
Équipes B
« Cette problématique est la même à chaque fin d’année, les joueurs sont surchargés », souligne Löw, qui a d’ores et déjà reconnu qu’il serait sans doute amené, pour ménager ses cadres, à « faire quelques essais ».
Difficile de dire qui sera le plus pénalisé dans ce duel entre deux équipes B, ou quasiment.
« Ce qui m’ennuie, c’est que depuis quelques mois nous construisons quelque chose de nouveau et ce match ne me permettra pas de travailler les automatismes », se plaint Van Gaal qui avait succédé à Bert Van Marwijk en juillet dernier après le fiasco de l’Euro 2012 en Ukraine.
Les Pays-Bas avait été éliminés dès le premier tours après trois défaites, dont une face à l’Allemagne (2-1). Sous Van Gaal, les Oranje sont bien repartis : ils dominent leur groupe de qualification pour le Mondial 2014 avec 12 points après quatre matches. « La rencontre face aux Allemands ne constituera pas une revanche par rapport à la défaite de juin. Beaucoup de nouveaux joueurs nous ont rejoints. Ce jeune groupe est tourné vers l’avenir », assure l’attaquant néerlandais Arjen Robben qui devrait entamer la rencontre face à certains de ses équipiers du Bayern Munich.
Löw sous pression
Côté allemand, Joachim Löw devra se creuser les méninges pour bâtir un onze compétitif chargé de faire oublier le final dramatique du mois dernier face à la Suède en qualifications pour le Mondial.
Cette rencontre au scénario incroyable avait vu l’Allemagne dilapider un avantage de 4 buts à une demi-heure de la fin pour se faire rejoindre par des Suédois plus vaillants que brillants (4-4).
Löw est désormais sous pression. « Pédagogiquement, ce serait mauvais de passer une heure ou deux à reparler de ce match » avec les joueurs, a-t-il assuré.
Obtenir un cinquième succès d’affilée face aux Oranje serait sans doute la meilleure thérapie pour un groupe encore sonné par l’uppercut suédois.
Mais quel que soit le résultat, quelle sera sa réelle valeur ? Le vainqueur ne pourra que faire preuve de modestie et le vaincu se réfugiera derrière l’argument de « l’équipe décimée »...
Finalement, seul le trésorier de la Fédération néerlandaise se réjouira au soir de ce duel de prestige. L’ArenA d’Amsterdam sera une nouvelle fois bondée et les droits de diffusion TV de ce match sont toujours très importants. À défaut d’être un succès sportif, Pays-Bas-Allemagne sera un succès commercial.
(Source : AFP)
Louis Van Gaal et Joachim Löw partiront sur un pied d’égalité au coup d’envoi. Les deux entraîneurs doivent chacun se passer de nombreux éléments cadres ou titulaires potentiels.
Manqueront à l’appel, côté néerlandais, le capitaine Wesley Sneijder, son « second » Kevin Strootman, le buteur en forme Robin Van Persie, le gardien Maarten Stekelenburg ainsi que les attaquants qui montent Jeremain Lens et Luciano Narsingh. Tous (officiellement) blessés, à des degrés divers...
La liste des absents est tout aussi impressionnante dans le camp adverse : en plus des blessés de longue date que sont Holger Badstuber et Sami Khedira, Mezut Ozil, Miroslav Klose, Toni Kroos, Jérôme Boateng, Marcel Schmelzer et Bastian Schweinsteiger, manqueront à l’appel. Blessés aussi ou laissés au repos à la demande de leurs clubs...
Équipes B
« Cette problématique est la même à chaque fin d’année, les joueurs sont surchargés », souligne Löw, qui a d’ores et déjà reconnu qu’il serait sans doute amené, pour ménager ses cadres, à « faire quelques essais ».
Difficile de dire qui sera le plus pénalisé dans ce duel entre deux équipes B, ou quasiment.
« Ce qui m’ennuie, c’est que depuis quelques mois nous construisons quelque chose de nouveau et ce match ne me permettra pas de travailler les automatismes », se plaint Van Gaal qui avait succédé à Bert Van Marwijk en juillet dernier après le fiasco de l’Euro 2012 en Ukraine.
Les Pays-Bas avait été éliminés dès le premier tours après trois défaites, dont une face à l’Allemagne (2-1). Sous Van Gaal, les Oranje sont bien repartis : ils dominent leur groupe de qualification pour le Mondial 2014 avec 12 points après quatre matches. « La rencontre face aux Allemands ne constituera pas une revanche par rapport à la défaite de juin. Beaucoup de nouveaux joueurs nous ont rejoints. Ce jeune groupe est tourné vers l’avenir », assure l’attaquant néerlandais Arjen Robben qui devrait entamer la rencontre face à certains de ses équipiers du Bayern Munich.
Löw sous pression
Côté allemand, Joachim Löw devra se creuser les méninges pour bâtir un onze compétitif chargé de faire oublier le final dramatique du mois dernier face à la Suède en qualifications pour le Mondial.
Cette rencontre au scénario incroyable avait vu l’Allemagne dilapider un avantage de 4 buts à une demi-heure de la fin pour se faire rejoindre par des Suédois plus vaillants que brillants (4-4).
Löw est désormais sous pression. « Pédagogiquement, ce serait mauvais de passer une heure ou deux à reparler de ce match » avec les joueurs, a-t-il assuré.
Obtenir un cinquième succès d’affilée face aux Oranje serait sans doute la meilleure thérapie pour un groupe encore sonné par l’uppercut suédois.
Mais quel que soit le résultat, quelle sera sa réelle valeur ? Le vainqueur ne pourra que faire preuve de modestie et le vaincu se réfugiera derrière l’argument de « l’équipe décimée »...
Finalement, seul le trésorier de la Fédération néerlandaise se réjouira au soir de ce duel de prestige. L’ArenA d’Amsterdam sera une nouvelle fois bondée et les droits de diffusion TV de ce match sont toujours très importants. À défaut d’être un succès sportif, Pays-Bas-Allemagne sera un succès commercial.
(Source : AFP)
L’affiche qui oppose ce soir à Amsterdam deux géants du football mondial à la rivalité exacerbée, les Pays-Bas et l’Allemagne, apparaît très dévaluée par l’absence d’une douzaine de joueurs, contrariant les plans des deux sélectionneurs.Louis Van Gaal et Joachim Löw partiront sur un pied d’égalité au coup d’envoi. Les deux entraîneurs doivent chacun se passer de nombreux...