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Moyen Orient et Monde - Qatar

L’opposition syrienne réunie à Doha proche d’un accord

Un nouveau secrétariat général doit élire un bureau exécutif qui désignera un successeur au chef du CNS Abdel Basset Seyda.

Le ministre turc des AE, Ahmet Davutoglu (g.), le Premier ministre qatari, cheikh Hamad ben Jassem al-Thani (c.), et le ministre émirati des AE, cheikh Abdallah ben Zayed al-Nahyan (d.), à la réunion de Doha.                                            Photo Karim Jaafar/AFP

Des représentants des différentes composantes de l’opposition syrienne réunis sous l’égide du Qatar et de la Ligue arabe semblaient hier soir proches d’un accord sur une structure politique unifiée. « Nous sommes très optimistes (...) de pouvoir constituer une direction politique qui satisferait les Syriens et serait reconnue par la communauté internationale », a déclaré aux journalistes l’opposant Riad Seif.
La réunion se tient à l’initiative du Qatar et de la Ligue arabe dans le but de fédérer les différentes composantes de l’opposition jusqu’ici morcelée. Initialement, elle devait débattre d’une initiative présentée par M. Seif, soutenue par les États-Unis, proposant la création d’un « Comité de l’initiative nationale syrienne » rassemblant les différentes composantes de l’opposition, et d’un gouvernement en exil. Mais le Conseil national syrien (CNS), principale composante de l’opposition, a rendu publique mercredi sa propre initiative préconisant « la tenue dans les territoires libérés d’un congrès national de 300 membres », suivi par la proclamation d’un gouvernement de transition. « Les organisateurs se sont inspirés de toutes les initiatives présentées pour nous soumettre un projet dont nous devons discuter », a indiqué un participant qui a requis l’anonymat, soulignant que « le Qatar pèse de tout son poids pour parvenir à un accord ». Le projet soumis aux participants « prévoit la formation d’un gouvernement transitoire de dix membres et d’un conseil militaire », selon lui.
Le Premier ministre du Qatar et ministre des Affaires étrangères, cheikh Hamad ben Jassem al-Thani, avait exhorté les participants à « faire prévaloir l’intérêt de la Syrie et de son peuple sur les intérêts personnels ». « Vous avez la responsabilité historique d’œuvrer à unifier vos rangs », a-t-il ajouté à l’ouverture de la conférence. Le chef de la diplomatie turque, Ahmet Davutoglu, et des représentants de puissances occidentales dont les États-Unis, la Grande-Bretagne, la France et l’Allemagne ont participé à la séance d’ouverture, aux côtés du secrétaire général de la Ligue arabe Nabil el-Arabi et du secrétaire général du Conseil de coopération du Golfe (CCG) Abdellatif Zayani.
La communauté internationale s’inquiète de voir l’opposition toujours divisée alors que le soulèvement contre le régime de Bachar el-Assad, entré dans son 21e mois, s’est transformé en guerre civile. « L’atmosphère est positive. Tout le monde veut réussir, l’échec est interdit », a ainsi déclaré aux journalistes l’ancien président du Conseil national syrien (CNS, principale coalition de l’opposition), Burhan Ghalioun. Outre les représentants du CNS, réunis depuis dimanche à Doha pour renouveler leurs instances, participait à la réunion le Premier ministre syrien ayant fait défection en juin, Riad Hijab, qui s’est également dit « optimiste ». Sont également présents les opposants Haytham el-Maleh, chargé en juillet par une coalition d’indépendants de former un gouvernement en exil, et Souhair Atassi et Rima Fleyhan, qui représentent les comités animant le soulèvement à l’intérieur. L’opposant Michel Kilo a lui proclamé dans une déclaration son appui à la réunion, mais ne s’est pas rendu à Doha.
Cette réunion intervient alors que le CNS, qui avait exprimé des craintes d’être marginalisé dans le cadre d’une instance plus large de l’opposition, a élu mercredi soir une nouvelle direction au sein de laquelle les islamistes sont fortement représentés. Ce nouveau secrétariat général de 41 membres doit élire un bureau exécutif de 11 membres qui éliront à leur tour vendredi un nouveau président, selon un porte-parole du CNS.
Rapidement considéré par la communauté internationale comme un « interlocuteur légitime » après sa création officielle en octobre 2011, le CNS a ensuite été vivement critiqué, notamment par l’administration américaine, pour son manque de représentativité.

(Source : AFP)
Des représentants des différentes composantes de l’opposition syrienne réunis sous l’égide du Qatar et de la Ligue arabe semblaient hier soir proches d’un accord sur une structure politique unifiée. « Nous sommes très optimistes (...) de pouvoir constituer une direction politique qui satisferait les Syriens et serait reconnue par la communauté internationale », a...

commentaires (3)

Cette Printanière SAINTE éhhh Syrienne, va ESSUYER le SOL Syrien SAIN avec cet ASSADIQUE BAASSYRIEN.

ANTOINE-SERGE KARAMAOUN

08 h 17, le 09 novembre 2012

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Commentaires (3)

  • Cette Printanière SAINTE éhhh Syrienne, va ESSUYER le SOL Syrien SAIN avec cet ASSADIQUE BAASSYRIEN.

    ANTOINE-SERGE KARAMAOUN

    08 h 17, le 09 novembre 2012

  • L'haleine est longue. La catastrophe biblique de la Syrie en vue. Le tyran se cramponne à la maudite chaise, et l'amalgame des mercenaires, de tous les côtés veut, les uns l'en détâcher, les autres l'aider à rester cramponner. Pauvre Syrie ! Pauvre Peuple ! Et, la stupidité, et Arabe et Iranienne, comme Internationale, à son paroxisme...

    SAKR LEBNAN

    07 h 29, le 09 novembre 2012

  • Tout le monde est optimiste tout le monde il est beau , tout le monde il est gentil, mais rien n'est fait ni gagné, et après vous avoir bouffer, les salafos wahabites vont s'occuper de la Jordanie, le saviez vous ?, eh bien je vous le dit.

    Jaber Kamel

    06 h 55, le 09 novembre 2012

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