« Rien ne peut plus couvrir les crimes du Hezbollah contre le Liban », affirme le courant du Futur

Le bureau de presse de l’ancien chef de gouvernement, Saad Hariri, a répondu hier dans un communiqué à « la campagne de dénigrement menée contre le courant du Futur par le Hezbollah et ses médias qui l’accusent d’être impliqué dans le conflit en Syrie et qui s’en prennent particulièrement au député Okab Sakr ».
« Le député Okab Sakr est chargé par M. Saad Hariri de suivre la situation en Syrie et de coordonner avec les forces politiques syriennes de l’opposition pour soutenir le peuple syrien au double plan médiatique et politique, face à la machine de guerre meurtrière du régime criminel syrien et de ses alliés régionaux, notamment en assurant le maximum d’aides humanitaires aux victimes, que ce soit les blessés, les orphelins ou les réfugiés », indique le communiqué du bureau de presse, qui précise que M. Sakr est également « chargé de venir en aide à tout Libanais présent en Syrie, ainsi qu’aux journalistes en difficulté dans ce pays ». « Il s’associe aussi, poursuit le texte, aux efforts déployés par la Turquie pour obtenir la remise en liberté des Libanais détenus en territoire syrien. »
« Les Libanais, chiites, sunnites et chrétiens, connaissent parfaitement, pour avoir écouté les leaders du Hezbollah, la nature de l’implication du parti de Dieu dans ce qu’il considère comme un “devoir jihadiste” aux côtés de la machine meurtrière syrienne », observe le texte qui ajoute que « plus rien ne sert de couvrir le crime caractérisé que le Hezbollah commet à l’égard du Liban d’abord et de la Syrie ensuite, d’autant qu’il sait parfaitement que les jours de son allié à Damas sont comptés ».
Le bureau de presse de M. Hariri conlut en indiquant qu’il appartient au peuple libanais de juger le gouvernement « qui reste indifférent au sang versé par le peuple syrien depuis que le Hezbollah l’a formé et contrôlé ».