Signature d’une convention de bidiplômation en sciences infirmières entre l’Université antonine et la Haute École Léonard de Vinci

Le département des sciences infirmières de l’Université antonine a signé une convention de bidiplômation avec la Haute Ecole Léonard de Vinci associée à l’Université catholique de Louvain en Belgique.
La cérémonie de signature s’est déroulée au campus principal de l’UPA à Hadeth-Baabda en présence de nombreuses personnalités, dont Mme Colette Taquet, ambassadrice de la Belgique au Liban, RR. PP. Germanos Germanos, recteur de l’Université antonine, Joe Bou Jaoudé, secrétaire général, Antoine Aziz, directeur et administrateur financier, Antoine Yazigi, vice-recteur aux affaires académiques et internationales, ainsi que M. Gaby Moukarzel, doyen de la faculté de santé publique, Mmes Cathy Delannoy, directrice de l’Institut supérieur d’enseignement infirmier (ISEI), Françoise Cerexhe, professeure à l’Université catholique de Louvain, et Mona Nehmé, directrice du département des sciences infirmières à l’UPA.
Rappelons qu’un accord-cadre lie les deux établissements depuis 2002. Ce dernier s’est concrétisé par des échanges d’enseignants et d’étudiants.
Dans son discours, Mme Nehmé a indiqué que « cette double diplômation s’inscrit dans le cadre de la mondialisation qui a permis le développement de la profession infirmière à l’échelle internationale au niveau de l’éducation, de la recherche, de la gestion et surtout de la pratique ».
Remerciant toutes les personnes qui ont œuvré pour l’aboutissement de ce processus, Mme Nehmé a assuré que « c’est à travers une toile de fond de mobilité internationale que l’UPA renforce son partenariat, avec un souci continu du retour concerté de la diaspora dans le pays pour une perspective de transfert de compétences, d’expertises et de savoir-faire ».
Évoquant les termes de l’accord-cadre qui lie depuis 2002 les deux établissements, Mme Delannoy a souligné qu’au terme de leur formation et grâce à la signature de cette convention, les étudiants libanais obtiendront un diplôme de chaque établissement partenaire et seront ainsi en possession de deux diplômes, un libanais et un belge. Elle a en outre souligné que le diplôme belge leur « offrira la libre circulation au sein de toute l’Europe ». Il leur permettra également d’ « envisager l’inscription en année de spécialisation en tant que bacheliers en soins infirmiers ou de débuter un master en sciences de la santé publique ».
Mme Françoise Cerexhe est revenue pour sa part sur les multiples étapes et l’énorme travail mené afin d’aboutir à ce projet commun. Elle a par ailleurs précisé que « pour atteindre les requis de cette collaboration, concrètement, les étudiants doivent suivre 30 crédits dans l’établissement partenaire ».
Prenant la parole en dernier, le père Germanos a considéré que cette convention, qui va sceller la collaboration entre les deux établissements universitaires, ne fait que « nous pousser à assumer, avec plus de conviction, notre responsabilité de porter le souci de la santé et du bien-être de l’homme, et de témoigner de la grandeur de la formation en soins infirmiers ». « Aujourd’hui plus qu’hier, cette formation est destinée à être identifiée non pas seulement à un métier ou à une simple profession, mais également à une mission sacrée », a-t-il dit avant d’inviter les responsables, et les enseignants des centres universitaires, les infirmiers et les étudiants à revaloriser cette vocation, « d’autant que l’infirmier ne fait que répondre à l’appel du souffrant ».