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Moyen Orient et Monde - Vatican

Loin des miasmes de Vatileaks, Benoît XVI lance un synode sur l’évangélisation

Benoît XVI a inauguré hier sur la place Saint-Pierre en présence de plus de 200 évêques du monde entier le synode sur la « nouvelle évangélisation » qui durera trois semaines et tentera, loin des miasmes du scandale Vatileaks, de redonner un nouveau souffle à l’Église.


Dans son homélie, le pape a évoqué le concile Vatican II, ouvert il y a 50 ans, comme l’« expression la plus universelle et l’impulsion la plus autorisée » du dynamisme spirituel au vingtième siècle, alors même que les négociations pour un retour dans l’Église des intégristes « lefebvristes », qui contestent Vatican II, sont en grande difficulté. Pour l’ouverture du synode, Benoît XVI a tenu à placer le mariage et la famille au cœur de la « nouvelle évangélisation, en affirmant qu’il y a une correspondance évidente entre crise de la foi et crise du mariage ». Le mariage, « union d’amour fidèle et indissoluble, est en lui-même un Évangile, une Bonne Nouvelle pour le monde d’aujourd’hui. Malheureusement, a regretté le pape, pour diverses raisons, le mariage traverse une crise profonde justement dans les régions d’ancienne évangélisation. Le mariage est appelé à être non seulement objet, mais sujet de la nouvelle évangélisation », a-t-il ajouté, donnant déjà un des accents majeurs de ce synode. Il s’est félicité de l’action menée en ce sens par les nouveaux mouvements d’Église.
Le pape a souvent défini la famille comme « une petite Église », et appelé les femmes – religieuses ou laïques – à être des actrices de la « nouvelle évangélisation ». Lors de la prière de l’Angélus, le pape de 85 ans, qui paraissait fatigué, pâle et les traits tirés, s’est adressé aux milliers de fidèles : « Je vous invite à prier plus particulièrement l’Esprit-Saint, le protagoniste de l’évangélisation depuis la naissance de l’Église. »


Il n’a pas évoqué d’un seul mot les scandales dans le petit État du Vatican et le procès de son majordome Paolo Gabriele.
Par ailleurs, Benoît XVI a proclamé deux nouveaux « docteurs de l’Église », théologiens et acteurs de l’évangélisation à leur époque : l’Espagnol Jean d’Avila (1499-1569) et l’Allemande Hildegarde de Bingen (1098-1179), qui n’hésitaient pas à être critiques dans l’Église et la société de leur temps. Jean d’Avila avait été mis en accusation par l’Inquisition et emprisonné et Hildegarde de Bingen était une personnalité profondément originale : connue pour ses visions, elle était aussi musicienne, écrivaine, botaniste.
(Source : AFP)

Benoît XVI a inauguré hier sur la place Saint-Pierre en présence de plus de 200 évêques du monde entier le synode sur la « nouvelle évangélisation » qui durera trois semaines et tentera, loin des miasmes du scandale Vatileaks, de redonner un nouveau souffle à l’Église.
Dans son homélie, le pape a évoqué le concile Vatican II, ouvert il y a 50 ans, comme...

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