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Liban

Le 8 Mars accuse le 14 Mars de « politiser le débat pour gagner du temps »

Les députés du Hezbollah et du bloc du Changement et de la Réforme ont commenté les débats d’hier en commission. Ils étaient en général très critiques à l’égard des députés du 14 Mars qui ont, selon eux, lancé « un débat subjectif et incompréhensible », tout en « cherchant à gagner du temps pour aboutir au maintien de la loi actuelle ».
Le député Ali Fayyad a ainsi précisé que les débats pendant la réunion ont porté sur des slogans politiques, non sur des questions de fond. Il a ajouté que « le scrutin proportionnel a été adopté pour des sociétés comme la nôtre. Mais ce qui est le plus frappant, c’est que certains considèrent que ce système ne peut être adopté si la résistance conserve ses armes, mais n’ont aucun problème avec les armes si le scrutin majoritaire est maintenu... ». Fayyad a encore révélé avoir demandé à l’autre camp de prendre l’accord de Taëf comme critère de base. Or, selon cet accord, les circonscriptions électorales ne doivent pas être petites. Prié de commenter l’affrontement verbal entre Marwan Hamadé et Ali Ammar, Fayyad a répondu : « Certains ont lancé des slogans politiques pour entraver le débat et aboutir au maintien de la loi de 1960. » Fayyad a encore affirmé que « si les chrétiens se mettent d’accord sur une formule déterminée, nous l’examinerons positivement ». Mais il a précisé que les petites circonscriptions ne sont pas compatibles avec la société libanaise. Au sujet du projet grec-orthodoxe, Fayyad a répondu que le Hezbollah n’a pas pris position sur ce sujet, laissant le général Aoun décider sur cette question.
De son côté, le président de la commission des Finances, Ibrahim Kanaan, a affirmé qu’il faut laisser les armes de la résistance en dehors du débat sur la loi électorale. Il a insisté sur le fait que le projet grec-orthodoxe assure la meilleure représentation pour les chrétiens, mais il a ajouté qu’il rejette le débat pour le débat, car cela fait perdre aux Libanais une occasion importante. Il a aussi déclaré que le bloc du Changement et de la Réforme a totalement respecté les décisions de la rencontre chrétienne élargie à Bkerké qui avait opté pour le scrutin proportionnel sur la base de 15 circonscriptions ou pour le projet grec-orthodoxe.
À son tour, le député Alain Aoun a estimé qu’il y a une tentative de perdre du temps pour éviter l’adoption d’une nouvelle loi électorale. Il a aussi précisé ne pas avoir eu le temps de lire le projet présenté par les chrétiens du 14 Mars « puisqu’ils ont achevé de l’élaborer hier et il a été présenté aujourd’hui ». Il a toutefois demandé au courant du Futur de donner son opinion sur ce projet.
Même son de cloche chez le député Simon Abiramia qui a estimé que le projet des 50 circonscriptions ne repose sur aucun accord préalable et il n’a jamais été évoqué au cours des réunions chrétiennes à Bkerké. Il a affirmé que ces réunions devraient reprendre la semaine prochaine à Bkerké, ajoutant que si on veut assurer une meilleure représentation pour les chrétiens, le projet orthodoxe est le plus efficace.
Les députés du Hezbollah et du bloc du Changement et de la Réforme ont commenté les débats d’hier en commission. Ils étaient en général très critiques à l’égard des députés du 14 Mars qui ont, selon eux, lancé « un débat subjectif et incompréhensible », tout en « cherchant à gagner du temps pour aboutir au maintien de la loi actuelle ».Le député Ali...

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