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Moyen Orient et Monde

Le sourire du pharmacien...

Malgré les explosions, les tirs, les barrages, militaires ou rebelles, à franchir et les pénuries, le pharmacien de la vieille ville d’Alep s’efforce de lever, quelques heures et certains jours, son rideau de fer.
Zacharias Mohammad Ali, 27 ans, propriétaire de la « Pharmacie Zacharias » est venu « surveiller le magasin mais aussi ouvrir un peu, pour les gens ».
« Les habitants ont presque tous fui, il n’y a presque plus personne dans le quartier. Mais c’est bien pour ceux qui sont restés là de voir que la pharmacie ouvre. Ils peuvent venir chercher des médicaments, parler. Cela les rassure... Enfin un peu, j’espère », dit le jeune homme corpulent aux yeux bleu lagon.
Et voici un client : un nourrisson sur le bras, un petit enfant à la main, en short, sandales et tricot de corps, un jeune homme aux joues creuses demande une solution pour laver les narines des bébés, un biberon, des pansements, une tétine, du shampoing. Du lait maternisé ? Non, il n’y en a plus. Zacharias lui sourit, le conseille, il repart...
Malgré les explosions, les tirs, les barrages, militaires ou rebelles, à franchir et les pénuries, le pharmacien de la vieille ville d’Alep s’efforce de lever, quelques heures et certains jours, son rideau de fer.Zacharias Mohammad Ali, 27 ans, propriétaire de la « Pharmacie Zacharias » est venu « surveiller le magasin mais aussi ouvrir un peu, pour les gens ».« Les habitants...
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