Avant d’être nommé à Tripoli, Chris Stevens avait servi comme ambassadeur auprès des opposants libyens dès le début en février 2011 du soulèvement, au cours duquel les forces aériennes de l’OTAN avaient aidé les rebelles à renverser le régime du colonel Kadhafi. Ce dernier, au pouvoir depuis quatre décennies, avait finalement été capturé puis tué par les rebelles.
Originaire de Californie et diplômé de la prestigieuse université de Berkeley, Chris Stevens racontait dans la vidéo diffusée en début d’année par le département d’État être tombé amoureux du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord durant ses deux années de service au sein des « Peace Corps », une agence américaine de volontaires œuvrant pour la paix dans le monde, lorsqu’il travaillait comme professeur d’anglais dans les montagnes de l’Atlas au Maroc. Ce diplomate, francophone et arabophone, avait ensuite rejoint le département d’État et servi à Jérusalem, à Damas, au Caire, à Riyad et en Libye, pays qu’il disait vouloir « libre, démocratique et prospère ».
Chris Stevens avait également été chef de mission adjoint en Libye de 2007 à 2009, peu de temps après que les États-Unis eurent rétabli leurs relations avec le régime Kadhafi.
(Source : AFP)
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