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Une délicieuse passion

Enfant, les fourneaux de sa mère étaient son terrain de prédilection. On l’en chassait, mais il y revenait pour réaliser ses petits-fours préférés. À peine la trentaine, Toufic Zakhem a pu finalement réaliser son rêve en devenant propriétaire de sa pâtisserie.

Toufic Zakhem.

Enthousiaste et souriant, chef Toufic Zakhem sait bien ce qu’il veut dans la vie. «À dix ans, j’aidais mon père dans la chocolaterie familiale, durant les fêtes de Pâques et de Noël. Et je rêvais qu’un jour je deviendrai chef à mon tour.» Le regard passionné et fier, chef Toufic poursuit: «Après des études en hôtellerie à Kafaat en 1998, j’ai travaillé au Bustan Rotana Hôtel à Dubaï pendant quatre ans. Ce fut une expérience unique durant laquelle j’ai remporté le concours Nestlé du meilleur dessert.» À Dubaï, il suit des cours sur l’hygiène alimentaire organisés par la Chartered University College, à l’ambassade de Grande-Bretagne. Cela lui vaut un diplôme supplémentaire et les félicitations des responsables universitaires. À propos de sa formation, chef Toufic précise: «La théorie vous enseigne juste la base, c’est-à-dire 40% de ce que vous devez connaître. Toutes les autres techniques viennent avec l’expérience.»
De retour au Liban, le jeune homme enchaîne les postes. «Après un été au Continental de Faraya Mzaar, j’ai été nommé chef pâtissier à l’hôtel Commodore, à Hamra. Poste que j’ai occupé pendant deux ans. » Voulant se perfectionner dans le domaine, il part en Italie. « J’y ai effectué un stage avec le grand chef Lucca Maggi, qui m’a permis d’apprendre les subtilités des desserts italiens ainsi que les secrets de leurs fameuses glaces.» Après cette parenthèse italienne, il a été responsable du fameux magasin Chocolate Milano au Liban, où il s’est occupé de la confection des glaces et des desserts. Puis ce fut l’aventure anglaise, à l’hôtel Le Gray, avec le fameux chef Steve Jones. «Là, j’ai appris la rigueur. Les Anglais sont les maîtres de l’organisation et savent comment allier raffinement et simplicité», confie-t-il. Ce fut une expérience très formatrice pour le jeune chef qui, un an après, deviendra responsable régional des cafés Lina’s. Mais comme son ancien rêve lui trotte toujours dans la tête, il finit par démissionner pour ouvrir sa propre pâtisserie.

L’aboutissement du vieux rêve
Guidé par sa passion, chef Toufic revendique son autonomie. «Le 22 octobre 2011, j’ai ouvert mon premier magasin, Le Goût parisien, dans la région de Aïn Saadé, et le succès fut au rendez-vous», affirme-t-il. La difficulté majeure demeure pour lui de faire ses preuves dans un marché très compétitif et de se créer une renommée. Mais malgré le risque et la situation précaire, il reste confiant en l’avenir. «L’unique défi que je surmonte au quotidien, c’est de satisfaire le client, parce que c’est ma priorité.» Ses parents le soutiennent moralement et l’encouragent complètement. «Ma mère est toujours présente à mes côtés, et m’aide à tous les niveaux, mais financièrement, j’ai toujours été indépendant. Quant à mon père, il me répète qu’il faut persévérer pour réussir.»
Les moments forts pour lui sont ceux passés derrière les fourneaux. «J’adore cuisiner, c’est ma passion, si je suis énervé, il me suffit de réaliser une bonne recette pour retrouver ma bonne humeur.» Ce qui motive Toufic le plus, c’est quand les clients lui téléphonent après coup pour le remercier et lui dire que le gâteau de mariage était excellent.
Des projets d’avenir? Le jeune chef ouvrira bientôt une autre succursale à Hadeth, dans l’ancienne chocolaterie familiale.
Enthousiaste et souriant, chef Toufic Zakhem sait bien ce qu’il veut dans la vie. «À dix ans, j’aidais mon père dans la chocolaterie familiale, durant les fêtes de Pâques et de Noël. Et je rêvais qu’un jour je deviendrai chef à mon tour.» Le regard passionné et fier, chef Toufic poursuit: «Après des études en hôtellerie à Kafaat en 1998, j’ai travaillé au Bustan Rotana...
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