"Ce qui s'est passé a échappé au contrôle du Hezbollah et du mouvement Amal", les deux alliés chiites, a affirmé M. Nasrallah dans un discours diffusé sur écran géant lors d'une cérémonie à l'occasion de la Journée d'al-Qods (Jérusalem en arabe).
"L'idée que le Hezbollah et Amal contrôlent la situation, qu'ils peuvent bloquer la route ou retirer les gens de la rue doit être reconsidérée", a-t-il ajouté.
Mercredi, le clan chiite des Mouqdad a revendiqué le rapt d'une vingtaine de Syriens et d'un Turc en représailles à l'enlèvement d'un membre de leur famille par un groupe rebelle syrien qui l'accuse d'être un tireur embusqué à la solde du Hezbollah, mouvement chiite armé proche de Damas.
Des manifestants chiites ont aussi bloqué la route de l'aéroport de Beyrouth en brûlant des pneus.
"Depuis le début, le Hezbollah a laissé à l'Etat libanais le soin de régler la question des otages, mais ce dernier n'a rien fait", a observé Hassan Nasrallah.
Les plus commentés
Crise migratoire : un faux dilemme pour le Liban
Le Liban... nouveau ministre des Affaires étrangères d’Assad ?
Mobilisation propalestinienne à la Sorbonne : des étudiantes racontent à « L’OLJ » leur arrestation