« J’ai presque pleuré quand j’ai vu leurs armes, raconte le vétéran de la guerre civile libyenne. Les armes à feu sont absolument inutiles. On nous vend des restes de la guerre d’Irak, des restes d’ici ou de là. » L’arsenal rebelle est devenu « cinq fois plus puissant » depuis son arrivée, selon Houssam Najjar, qui cite des armes antiaériennes de gros calibre et des fusils à lunette. Le Libyen regrette en revanche le manque d’organisation des insurgés qui obéissent à des commandements locaux et peu coordonnés entre eux, même si beaucoup revendiquent leur appartenance à l’Armée syrienne libre (ASL). « L’un des facteurs les plus importants dans le ralentissement de la révolution, c’est le manque d’unité parmi les rebelles (...) Malheureusement, ce n’est que lorsqu’ils ont le dos au mur qu’ils s’en rendent compte », affirme-t-il.
De plus, il juge la situation plus dure que lors de la guerre civile libyenne, en raison d’une répression, selon lui, plus sévère que celle de Mouammar Kadhafi et de l’absence d’une zone d’exclusion aérienne, comme celle que l’OTAN avait imposée en mars 2011. « En Libye, avec la zone d’exclusion aérienne, nous étions capables de rassembler entre 1 400 et 1 500 hommes au même endroit, et d’avoir des brigades et des pelotons, souligne-t-il. Ici, nous avons des hommes dispersés çà et là. »
(Source : Reuters)
commentaires (0)
Commenter