Jusqu’au 25 novembre 2012.
La Tate Modern ouvre ses souterrains
Lorsqu’elle a été inaugurée, la Tate Modern frappait déjà par son gigantisme. Cette ancienne centrale électrique a pu offrir à l’art contemporain des espaces spectaculaires, qui ont suscité l’engouement du public comme le prouve le succès des installations montées chaque année dans le grand hall des Turbines. Dans l’attente de l’extension pilotée par Herzog et de Meuron qui devrait, d’ici à 2016, lui ajouter 21 000 m2 (soit 60 % d’espaces supplémentaires), le musée a décidé de récupérer sans tarder d’autres volumes : les réservoirs où était entreposé le carburant chargé d’alimenter la centrale. Ces chambres souterraines de vastes dimensions (30 mètres de longueur, 7 mètres sous plafond) se sont trouvé une thématique originale : elles vont accueillir l’une des plus grandes concentrations en Europe de happenings et de performances. On y attend le Coréen Sung Hwan-kim, mais aussi la Cubaine Tania Bruguera ou la Flamande Anne Teresa de Keersmaecker.
Par ailleurs, la Tate Modern présente « Edward Munch, l’œil moderne », cette exposition, présentée l’an dernier à Paris, qui se propose de porter un regard nouveau sur l’œuvre de Munch (1863-1944), notamment la période 1900-1944 et les rapports de l’expressionniste norvégien avec les arts du spectacle. En tout, quelque 70 œuvres sont exposées, mais aussi des documents d’archives sur Munch.
commentaires (0)
Commenter