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Culture

Le blues enflamme le Festival de Zouk Mikhaël

The California All Star Blues a inauguré en beauté, hier soir, l’édition 2012 du Festival de Zouk Mikhaël.

Sugaray Rayford, une voix puissante qui soulève les foules.

Deux heures trente d’envolée musicale, ponctuée de solos menés à la perfection par le California All Star Blues. Un cocktail explosif, concocté par des pontes du blues américain. Des airs puisés sur la côte ouest, dans les années 1960, qui ont réveillé l’amphithéâtre romain et soulevé la foule. Le show, mené par le groupe, qui rassemble sur la scène internationale des vétérans du blues traditionnel, rendait un bel hommage à l’histoire du genre des années 1940 à 1960. Un style revisité par de grandes figures comme Randy Chartkoff à l’harmonica, Willie J. Campbell à la basse, Frank Goldwasser et Kirk Fletcher à la guitare. Un melting-pot de talents enrichi par les performances de plusieurs guest stars tel le guitariste Kid Ramos, un invité régulier de cette formation.


Au micro, Sugaray Rayford a mis le feu à cet amphithéâtre romain pendant toute la première partie du concert, laissant une grande marge à l’improvisation, à la complicité avec les musiciens et à l’échange avec le public. Une entrée en scène en se déhanchant, avec une voix aux sonorités afro-américaines si chère au blues. Puis, l’artiste s’est promené entre les tables, interprétant les titres de son répertoire. En grand séducteur et de sa voix suave, Rayford a rendu un bel hommage aux femmes, invitant les hommes de l’assistance à les applaudir. «I love my job», lance-t-il en souriant. Aucun doute que la gente féminine soit tombée sous le charme ce soir-là. Il enchaîne alors: «Do people in Lebanon dance? Everybody on the dancefloor!» Il ne croyait pas si bien dire, car, en quelques minutes, tous les gradins se sont vidés et tout ce beau monde dansait avec frénésie devant la scène, Sugaray Rayford compris.


Sans entracte, une deuxième partie a été entamée dans la même atmosphère par le chanteur Finis Tasby, figure du blues texan des années 1960. À 72 ans, sa prestation a coupé le souffle à tout l’auditoire, touché par son charisme et sa sensibilité. Une ambiance des plus chaleureuses qui s’est prolongée après le show; les membres du groupe se prêtant au jeu des dédicaces, entre deux conversations avec les fans.
The California All Star Blues, des artistes qui ont donné le ton au Festival de Zouk, plaçant la barre haut pour le reste des concerts. Entre-temps, Sugaray Rayford s’est offert quelques jours de vacances au Liban avant de reprendre l’avion. Avis aux admiratrices !

N.T.

Deux heures trente d’envolée musicale, ponctuée de solos menés à la perfection par le California All Star Blues. Un cocktail explosif, concocté par des pontes du blues américain. Des airs puisés sur la côte ouest, dans les années 1960, qui ont réveillé l’amphithéâtre romain et soulevé la foule. Le show, mené par le groupe, qui rassemble sur la scène internationale...

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