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Le projet « Des villes sûres et accueillantes pour toutes et tous », à Beyrouth

Échange des documents du protocole entre Mme Laurini et M. Hamad, en présence des membres du conseil municipal de Beyrouth.

Le président de la municipalité de Beyrouth, Bilal Hamad, et Madame Annamaria Laurini, représentante de l’Unicef au Liban, ont tenu une conférence de presse conjointe, mercredi, à la municipalité de Beyrouth, pour lancer le projet « Des villes sûres et accueillantes pour toutes et tous ».
« Des villes sûres et accueillantes pour toutes et tous » est un projet qui s’étale sur cinq années. Il s’inscrit dans la stratégie de la municipalité de développement de la ville, au cœur de laquelle se trouve l’amélioration des conditions de vie dans les zones pauvres et marginalisées. La participation de la municipalité, des autorités locales ainsi que des membres de la société civile et d’acteurs privés permettra la réussite du programme.
Sept quartiers ont été choisis à Beyrouth pour accueillir le programme : Karm el-Zeitoun, Hay al-Gharbeh, Medawar, Tarik al-Jdidé, Basta et Moussaitbeh. Des enquêtes statistiques et des études sur le terrain (visites, interviews) y seront menées afin de cibler les besoins des habitants et les difficultés, violences ou agressions, qu’ils rencontrent.
L’urbanisation est un phénomène qui ne cesse de s’étendre. Actuellement, plus de la moitié de la population mondiale vit en ville et d’ici à 2050, ce sera plus des deux tiers. Pour les citoyens des zones urbaines, ce phénomène accroît leur insécurité. Près de 60 % des citadins des pays en développement auraient déjà été victimes d’une agression ou d’un harcèlement sexuel que ce soit dans la rue, dans des transports publics ou même dans leur quartier. Cette criminalité vise particulièrement les femmes, les enfants, et les jeunes filles.

Les agences onusiennes
C’est dans ce contexte que le projet « Des villes sûres et accueillantes pour toutes et tous » a vu le jour. Il est issu de trois agences onusiennes : Unicef, UN Habitat et UN Women. Riches de leur propres expériences, ces agences, en se regroupant dans un programme commun, souhaitent augmenter la sécurité publique en réduisant la violence et en améliorant la qualité de vie des femmes, des jeunes et des enfants des zones urbaines pauvres et marginalisées. Pour l’instant, le projet concerne huit agglomérations : Beyrouth et sa banlieue, Douchanbé (Tadjikistan), la métropole de Manille (Philippines), Nairobi (Kenya), Rio de Janeiro (Brésil), Marrakech (Maroc), San Jose (Costa Rica) et Tegucipalga (Honduras). Ces premières villes permettent de tester les mesures mises en place. Elles devraient être suivies par d’autres métropoles si l’essai est concluant.
Annamaria Laurini s’est félicitée de ce que Beyrouth ait été choisie pour accueillir ce projet. Elle espère que celle-ci servira de modèle. Les derniers mots de la représentante de l’Unicef rappellent le devoir et l’importance de protéger les enfants : « Chaque enfant défavorisé au Liban ou ailleurs témoigne d’une faute morale : l’incapacité à garantir ses droits de survivre, de prospérer et de participer à la société. Chaque enfant exclu est une opportunité perdue. Nous devons faire de notre mieux pour aider les enfants dans le besoin, où qu’ils vivent, où qu’ils soient. »
Le président de la municipalité de Beyrouth, Bilal Hamad, et Madame Annamaria Laurini, représentante de l’Unicef au Liban, ont tenu une conférence de presse conjointe, mercredi, à la municipalité de Beyrouth, pour lancer le projet « Des villes sûres et accueillantes pour toutes et tous ».« Des villes sûres et accueillantes pour toutes et tous » est un projet qui s’étale sur...