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Pour nos amis à quatre pattes

Jeune universitaire de 21 ans, Bob Najem milite activement au sein de sa faculté ainsi que sur Internet pour le droit des animaux. Révolté par les cruautés qui leur sont infligées, il voudrait sensibiliser toute une génération à sa cause.

Bob invite tous les jeunes à se sentir concernés par la cause animale.

Bob Najem, étudiant en troisième année de sciences économiques à l’USJ, est depuis 2009 volontaire au sein de l’association BETA (Beirut for the Ethical Treatment of Animals). «Un soir, du balcon de ma chambre, je vois des hommes à bord d’une voiture de la municipalité abattre de sang-froid un chien errant», raconte-il. Bob a essayé d’alerter la police, mais lorsqu’on a su que le chien tué ne lui appartenait pas, on lui a raccroché au nez. Cette histoire révoltante a représenté un déclic pour motiver Bob dans sa campagne en faveur des animaux.
Bob dénonce l’action de plusieurs municipalités qui cherchent à exterminer les animaux errants. À l’USJ, il est responsable du club «Engagement citoyen» dans lequel il dirige des ateliers pour sensibiliser le plus grand nombre de ses camarades à sa cause. Mais son action s’étend aussi aux réseaux sociaux comme Facebook, où il a créé une page intitulée «Against Rodeos in Lebanon», pour dénoncer «la maltraitance des taureaux et des vaches à el-Rancho». À ceux qui lui rappellent qu’au Liban le droit des humains est souvent bafoué et que les animaux peuvent attendre, il rétorque: «Il faut des volontaires pour chaque cause; moi, j’ai choisi la cause animale.»

Que dit la loi au Liban ?
Le jeune étudiant, qui promène les chiens de BETA durant son temps libre, se désole que parfois des jeunes gens éduqués utilisent à tort des animaux sans défense pour s’amuser. «Des poules et des poussins sont exhibés lors des célébrations de fin d’année dans les écoles, chose tout à fait révoltante», signale-t-il. Bob invite tous les jeunes à se sentir concernés par la cause animale, à militer au sein de BETA et à contribuer à son financement à travers des donations pour que l’association puisse continuer à offrir un abri décent aux animaux abandonnés.
«Mais bien sûr, BETA ne peut pas prendre en charge tous les animaux errants, il faut responsabiliser les particuliers qui offrent à leur progéniture un animal de compagnie pour une certaine période et qui, lorsqu’ils ne peuvent plus l’assumer, l’abandonnent lâchement à son sort», affirme-t-il. Naturellement, Bob admet que ce problème n’est pas limité au Liban. «Cela arrive aussi dans les pays européens, mais là-bas, l’amende est tellement lourde que les citoyens hésitent à enfreindre la loi», explique-t-il. Et au Liban? L’article 762 limite l’amende pour une personne qui maltraite un animal domestique à une somme comprise entre 10000 et 20000 LL.
À quand, au Liban, une loi vraiment dissuasive pour la protection des animaux?

 


Pour plus d’infos sur la cause de Bob, cliquez ici

Bob Najem, étudiant en troisième année de sciences économiques à l’USJ, est depuis 2009 volontaire au sein de l’association BETA (Beirut for the Ethical Treatment of Animals). «Un soir, du balcon de ma chambre, je vois des hommes à bord d’une voiture de la municipalité abattre de sang-froid un chien errant», raconte-il. Bob a essayé d’alerter la police, mais lorsqu’on a su que...
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