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Moyen Orient et Monde

Amère défaite pour Ségolène Royal à La Rochelle

Ségolène Royal a essuyé dimanche une amère défaite lors du second tour des élections législatives dans la première circonscription de Charente-Maritime, où les électeurs lui ont préféré le dissident socialiste Olivier Falorni.
La tendance des résultats connus, Ségolène Royal n’a pas attendu 20h00 pour faire une déclaration dans les jardins du Muséum d’histoire naturelle, où journalistes et militants l’attendaient depuis près d’une heure.
« Le candidat qui vient d’être élu avec le soutien de l’UMP a permis à la droite de réussir son tir de barrage entre la candidate de la gauche et ce soir c’est en effet un député de droite qui est élu, puisqu’il recueille plus de 75 % de voix de droite et 25 % de voix de gauche », a lancé la candidate soutenue par le PS sous les applaudissements. « Le résultat de ce soir est le résultat d’une trahison politique, puisque la mobilisation de l’UMP a été associée à l’utilisation malhonnête de l’étiquette majorité présidentielle qui a trompé un certain nombre d’électeurs », a-t-elle ajouté.
Olivier Falorni, exclu du PS pour avoir refusé de retirer sa candidature en faveur de Ségolène Royal, qu’il estimait être « parachutée », avait reçu le soutien du président du Conseil général Dominique Bussereau (UMP).
Peu après l’intervention de la candidate socialiste à la présidentielle de 2007, Olivier Falorni s’est adressé à ses partisans. « Je crois que quand les électeurs ont parlé, il faut retrouver de la dignité dans le débat public. Je comprends sa déception et je voudrais que l’on retrouve des paroles apaisées et que l’on n’utilise plus des termes comme trahison, parce que cela salit le débat politique, cela me salit et cela salit surtout les électeurs qui m’ont fait confiance », a-t-il dit.
L’ancien secrétaire fédéral du Parti socialiste a indiqué qu’il souhaitait siéger dans la majorité présidentielle. « Je défendrai la politique de François Hollande que je soutiens depuis plus d’une dizaine d’années », a-t-il dit.
Pendant que quelques altercations verbales entre partisans des deux camps étaient entendues dans les rues autour des lieux où les deux candidats s’étaient exprimés, distants de quelques centaines de mètres, Ségolène Royal assurait ne pas renoncer au combat politique. « Je vais réfléchir, je vais analyser la situation et je vous dirai dans quelque temps comment j’envisage cet avenir politique. Mais que chacun le sache, ce n’est certainement pas un retrait de la vie politique », a-t-elle assuré devant les journalistes.
Elle a dit regretter « profondément » ne pouvoir se porter candidate au « perchoir » de l’Assemblée nationale en raison de son échec. « Ce n’était pas une ambition personnelle, mais une ambition pour la France », a-t-elle dit.
Hier, Ségolène Royal a momentanément renoncé à présider une session plénière du conseil régional, au cours de laquelle son adversaire a renoncé à son mandat de conseiller après son élection à l’Assemblée. Dans la matinée, Mme Royal avait fait savoir qu’elle préférait rester « auprès des Rochelais », après ce qu’elle a qualifié « d’épreuve », selon le service de communication du conseil régional.
(Source : agences)
Ségolène Royal a essuyé dimanche une amère défaite lors du second tour des élections législatives dans la première circonscription de Charente-Maritime, où les électeurs lui ont préféré le dissident socialiste Olivier Falorni.La tendance des résultats connus, Ségolène Royal n’a pas attendu 20h00 pour faire une déclaration dans les jardins du Muséum d’histoire...

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