Les étudiants assistent aux concerts successifs qui ont été organisés sur le campus de l’université.
Théau MONNET
Une foule nombreuse a découvert ou redécouvert l’histoire de l’ALBA et le travail des étudiants de cette institution renommée, créative et avant-gardiste.
Huit groupes ont été invités à mettre en musique cette belle journée. Étudiants, enseignants ou professionnels, ces artistes ont accompagné la journée de rythmes variés (jazz, rock, musique traditionnelle, électro...) et surtout de qualité.
Cinq expositions ont aussi été organisées, l’une présentant le travail des étudiants, qui depuis huit ans montent un spectacle joué en juin au temple de Bacchus à Baalbeck (spectacle gratuit, informations et réservations bientôt disponibles sur le site Internet de l’université). Une autre exposition a dévoilé les œuvres de la collection privée de l’ALBA. Les trois autres ont montré au public le projet d’extension des locaux de l’université, des courts-métrages réalisés par les étudiants et des travaux photographiques présentant le Liban à travers le regard des jeunes photographes de l’ALBA. Enfin, une animation visuelle monumentale a été projetée sur la façade de l’école. Développée par les étudiants, en collaboration avec les studios 3D Mapping Factory et Adaymy Studio, l’animation a retracé l’histoire de l’école depuis sa création jusqu’à son 75e anniversaire.
La variété du programme a clairement reflété la diversité de l’enseignement développée par l’ALBA. En effet, l’académie créée en 1937 par Alexis Boutros s’appelait à l’origine l’Association des musiciens amateurs. Elle a été fondée pour permettre à la jeunesse libanaise d’épanouir ses dons artistiques. Désormais, elle réunit dans son enceinte cinq parcours : une école d’architecture, une école des arts décoratifs, une école des arts visuels, une école de cinéma et de réalisation audiovisuelle, et un institut d’urbanisme.
Au fil du temps, l’ALBA a su s’adapter aux besoins du marché du travail, ne pas fermer lorsque le pays était en guerre (les cours étaient alors donnés dans les sous-sols ou aux domiciles des enseignants). C’est sûrement grâce à ce dynamisme que l’académie a développé un esprit « familial » comme le présentent certains élèves et une ambiance de travail particulière. « Ici tout me plaît, explique Chadi, étudiant en 1re année d’audiovisuel. C’est un peu notre deuxième maison, on y vient même si nous n’avons rien à faire, les professeurs sont disponibles, on peut les voir hors des cours. La relation que nous avons avec eux n’est pas aussi institutionnelle que dans les autres universités. Et puis le programme est intéressant. On étudie l’histoire du cinéma. On réalise des projets en groupe. » Pour Maria, étudiante en 4e année de design industrie, « c’est un endroit vraiment différent et artistique. Il y a de la créativité dans l’air. On échange beaucoup et cela nous donne de l’inspiration ». Pour elle, le plaisir est d’autant plus grand qu’elle a contribué au succès de la journée, en chantant avec le groupe du club musical de l’académie : « C’était magnifique, confie-t-elle. Je n’ai pas senti le temps passer. »
C’est dans cette atmosphère que l’ALBA (qui compte environ 1 100 étudiants libanais et étrangers) accueille chaque année près de 240 nouveaux élèves après leur baccalauréat. L’admission se fait sur concours : la première épreuve est un test écrit, la seconde est une entrevue orale. Ainsi, les postulants peuvent venir de n’importe quelle filière.
Enfin, l’académie organise tout au long de l’année de nombreux événements, expositions et conférences ouverts au public, traitant de thèmes artistiques et/ou sociétaux. Toujours dans cette volonté de faire de l’ALBA un lieu de vie citoyen et enrichissant.
Une foule nombreuse a découvert ou redécouvert l’histoire de l’ALBA et le travail des étudiants de cette institution renommée, créative et avant-gardiste.
Huit groupes ont été invités à mettre en musique cette belle journée. Étudiants, enseignants ou professionnels, ces artistes ont accompagné la journée de rythmes variés (jazz, rock, musique traditionnelle, électro...) et surtout de qualité.
Cinq expositions ont aussi été organisées, l’une présentant le travail des étudiants, qui depuis huit ans montent un spectacle joué en juin au temple de Bacchus à Baalbeck (spectacle gratuit, informations et réservations bientôt disponibles sur le site Internet de l’université). Une autre exposition a dévoilé les œuvres de la collection privée de l’ALBA. Les trois autres ont montré au public le projet d’extension des locaux de l’université, des courts-métrages réalisés par les étudiants et des travaux photographiques présentant le Liban à travers le regard des jeunes photographes de l’ALBA. Enfin, une animation visuelle monumentale a été projetée sur la façade de l’école. Développée par les étudiants, en collaboration avec les studios 3D Mapping Factory et Adaymy Studio, l’animation a retracé l’histoire de l’école depuis sa création jusqu’à son 75e anniversaire.
La variété du programme a clairement reflété la diversité de l’enseignement développée par l’ALBA. En effet, l’académie créée en 1937 par Alexis Boutros s’appelait à l’origine l’Association des musiciens amateurs. Elle a été fondée pour permettre à la jeunesse libanaise d’épanouir ses dons artistiques. Désormais, elle réunit dans son enceinte cinq parcours : une école d’architecture, une école des arts décoratifs, une école des arts visuels, une école de cinéma et de réalisation audiovisuelle, et un institut d’urbanisme.
Au fil du temps, l’ALBA a su s’adapter aux besoins du marché du travail, ne pas fermer lorsque le pays était en guerre (les cours étaient alors donnés dans les sous-sols ou aux domiciles des enseignants). C’est sûrement grâce à ce dynamisme que l’académie a développé un esprit « familial » comme le présentent certains élèves et une ambiance de travail particulière. « Ici tout me plaît, explique Chadi, étudiant en 1re année d’audiovisuel. C’est un peu notre deuxième maison, on y vient même si nous n’avons rien à faire, les professeurs sont disponibles, on peut les voir hors des cours. La relation que nous avons avec eux n’est pas aussi institutionnelle que dans les autres universités. Et puis le programme est intéressant. On étudie l’histoire du cinéma. On réalise des projets en groupe. » Pour Maria, étudiante en 4e année de design industrie, « c’est un endroit vraiment différent et artistique. Il y a de la créativité dans l’air. On échange beaucoup et cela nous donne de l’inspiration ». Pour elle, le plaisir est d’autant plus grand qu’elle a contribué au succès de la journée, en chantant avec le groupe du club musical de l’académie : « C’était magnifique, confie-t-elle. Je n’ai pas senti le temps passer. »
C’est dans cette atmosphère que l’ALBA (qui compte environ 1 100 étudiants libanais et étrangers) accueille chaque année près de 240 nouveaux élèves après leur baccalauréat. L’admission se fait sur concours : la première épreuve est un test écrit, la seconde est une entrevue orale. Ainsi, les postulants peuvent venir de n’importe quelle filière.
Enfin, l’académie organise tout au long de l’année de nombreux événements, expositions et conférences ouverts au public, traitant de thèmes artistiques et/ou sociétaux. Toujours dans cette volonté de faire de l’ALBA un lieu de vie citoyen et enrichissant.
Théau MONNETUne foule nombreuse a découvert ou redécouvert l’histoire de l’ALBA et le travail des étudiants de cette institution renommée, créative et avant-gardiste.Huit groupes ont été invités à mettre en musique cette belle journée. Étudiants, enseignants ou professionnels, ces artistes ont accompagné la journée de rythmes variés (jazz, rock, musique traditionnelle,...
