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Ribal Rayess, « Escape to Venus »

Jeune musicien et directeur de sa propre agence publicitaire, c’est à New York que Ribal Rayess s’est découvert une passion pour la production musicale.

Un mélange de disco, de funk, de fusion orientale et de space lounge forme ses compositions. Son projet musical, « Escape to Venus », regroupe plusieurs morceaux de musique de styles différents.
Dix ans plus tôt. New York, Brooklyn. Le style musical de Ribal se précise. 20 ans, diplôme de graphic design en poche, c’est dans le cadre de ses études au Fashion Institute of Technology qu’il décide d’effectuer un voyage musical. Dans la même période, le jeune homme redécouvre le disque vinyle. « New York est le terreau d’une véritable culture de la musique : les magasins de disques proposent des disques vinyle de superbe qualité. Les New-Yorkais les échangent entre eux et les DJ les utilisent souvent pour leur musique lors des soirées. Un disque vinyle est un support musical conceptuel qui permet de mieux comprendre l’artiste. Cette culture, très travaillée artistiquement, revient en force à New York », explique-t-il, enthousiaste.

Un DJ à New York
Ribal renoue avec ce passé actualisé, sur le rythme d’une nouvelle passion : devenir DJ. « Pendant deux ans, j’ai invité des gens à venir danser chez moi. Je me produisais aussi au Lit Lounge et au Barry. Puis j’ai créé mon studio et j’ai commencé à composer du funk oriental. »
Sur son chemin, il croise des musiciens et forme plusieurs groupes au fil des années: Sexor Suicide, Burnt Orange ou encore Animal 57, où il expérimente le funk et le rock’n’roll, dans une démarche où prévalent conscience sociale et art politique. « Mon premier amour pour la musique a commencé avec Michael Jackson. J’étais particulièrement intéressé par la funk et le hip hop », raconte-t-il. C’est avec le groupe Sexor Suicide que Ribal s’implique davantage dans la production musicale.
Le jeune homme a adopté la ville qui ne dort jamais et qui l’a façonné artistiquement. « New York est ma seconde maison. J’ y ai mes clients et mon studio (CBD) », poursuit-il.
Ribal soutient le projet « Escape to Venus » développé par Jacque Fresco, designer industriel, ingénieur social, auteur et inventeur américain, qui propose un remodelage de la société fondé sur l’abolition de l’argent et l’adoption d’une technologie en harmonie avec l’environnement. Convaincu des mérites d’une telle idée, le jeune homme a repris ce nom pour son propre projet musical.

Futur menu : mix de zic arabe et africaine
Ribal est un inconditionnel du mixage de styles. Passionné de psychédélique d’ambiance, il apprécie aussi le son naturel : l’acoustique, la vraie basse et un peu d’instruments orientaux.
À l’avenir, l’artiste pense mixer de la musique somalienne avec des sonorités arabes. « Je ne suis pas très fan de la musique arabe que je trouve déprimante. A contrario, j’ai un lien fort avec la musique africaine : le funk, la musique soul, le deep house. Pour moi, c’est une musique de célébration. J’aimerais réinvestir cet esprit-là à travers le blues et les percussions. »
En ce moment, Ribal travaille avec des DJ de plusieurs pays : Josh Hardy (italien), J&H (libanais) et Nelui (espagnol), et s’implique davantage dans la communauté musicale du Web pour partager son travail et créer de nouvelles collaborations. « Je travaille en ce moment avec VL Records et je compte réaliser prochainement avec eux un son, space romance: du new disco», conclut-il.
Un mélange de disco, de funk, de fusion orientale et de space lounge forme ses compositions. Son projet musical, « Escape to Venus », regroupe plusieurs morceaux de musique de styles différents.Dix ans plus tôt. New York, Brooklyn. Le style musical de Ribal se précise. 20 ans, diplôme de graphic design en poche, c’est dans le cadre de ses études au Fashion Institute of...

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