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Liban

Précisions de la SG

En réponse à l’article de Charlotte Bruneau, intitulé « Torturés, sanctionnés, punis, ces prisonniers qu’on oublie », paru dans l’édition du 21 mars 2012 de L’Orient-Le Jour, la Sûreté générale (SG) nous prie de publier le droit de réponse suivant :
« Les informations parues dans l’article manquent de précision et se basent sur des informations fausses et anciennes », précise la SG, qui explique qu’en ce qui concerne la période de détention dans le centre de rétention de la SG, les procédures appliquées depuis l’arrestation de la personne et jusqu’à sa libération « répondent à des instructions claires » et respectent « les critères humains » durant l’arrestation provisoire. La SG souligne que « ces instructions ont été publiées par la direction générale de la SG le 15 juin 2010 dans le cadre d’un projet visant à renforcer les possibilités d’accueil et de détention au Liban ». « Ce projet est exécuté par le Centre international pour le développement de politiques migratoires, en partenariat avec la direction générale de la SG, Caritas et l’Agence des Nations unies pour les réfugiés (UNHCR) », note la SG.
Pour ce qui a trait à l’information parue dans l’article et selon laquelle les prisonniers restent incarcérés même après avoir purgé leur peine, la SG affirme qu’il s’agit d’une fausse information. Elle indique dans ce cadre que « ce problème a été résolu depuis plus d’un an » et qu’il est possible « de revoir les registres des différentes prisons libanaises pour constater que les immigrés qui ont purgé leur peine sont tous référés au centre de rétention de la SG pour trancher leur cas ».
La SG souligne en outre que le Liban n’est pas un pays d’accueil et qu’il n’a pas ratifié la Convention relative au statut des réfugiés, signée à Genève en juillet 1951. De ce fait, les dossiers des personnes demandant l’asile sont traités sur base d’un protocole d’entente avec le bureau régional de l’unhcr.
Et de rappeler qu’en coopération avec les autorités concernées, la direction générale de la SG déploie les efforts nécessaires pour trouver un meilleur endroit pour le centre de rétention. Il s’agit de l’un des objectifs de la stratégie de développement mise en place par la direction de la SG à plus d’un niveau.
En réponse à l’article de Charlotte Bruneau, intitulé « Torturés, sanctionnés, punis, ces prisonniers qu’on oublie », paru dans l’édition du 21 mars 2012 de L’Orient-Le Jour, la Sûreté générale (SG) nous prie de publier le droit de réponse suivant :« Les informations parues dans l’article manquent de précision et se basent sur des informations fausses et...
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