Un sommet interreligieux s'est tenu dimanche à Bkerké en présence des principaux dignitaires religieux musulmans et chrétiens du Liban, ainsi que des membres du Comité islamo-chrétien pour le dialogue, qui ont été les hôtes à déjeuner du patriarche maronite, Mgr Bechara Raï. Ce dernier a souhaité ainsi marquer le premier anniversaire de son élection patriarcale par une rencontre des grandes familles religieuses libanaises.
Un rapide bilan de l’année écoulée, sur les divers plans politique, social et religieux, au Liban et dans le monde arabe, a été fait par les présents. Le sommet s'est notamment penché sur les moyens d’éviter que le Liban subisse les répercussions négatives de la crise en Syrie, où les violences meurtrières ont fait des milliers de victimes.
Dans un communiqué final, les chefs spirituels ont condamné les violences qui se poursuivent en Syrie et se sont dits "attristés" par le nombre de victimes dans ce pays théâtre d'un soulèvement populaire réprimé, depuis un an, dans le sang.
Le sommet a par ailleurs souligné l'importance de l'unité nationale, car la persistance des divisions intérieures affaiblit l'immunité du Liban et nuit à la crédibilité de son message et à sa capacité à faire face aux défis posés par les développements dans la région arabe.
Les chefs spirituels ont insisté sur l’importance de la coexistence entre les Libanais, une coexistence qui devrait servir de modèle pour les pays de la région. Le sommet a prôné le dialogue pour résoudre tous les différends, sans toutefois s’attaquer sur les détails de la vie politique. Les dignitaires religieux n'ont cependant pas omis d'appeler les responsables à accorder l'importance nécessaire aux dossiers sociaux loin des intérêts politiques personnels.
Le sommet a par ailleurs insisté sur l'importance du règlement du conflit israélo-palestinien, clé de la paix. Les chefs spirituels ont exhorté l'ONU à satisfaire les droits du peuple palestinien, en particulier le droit au retour et celui d'édifier un État palestinien indépendant et reconnu comme patrie définitive de tous les Palestiniens, dont Jérusalem serait la capitale.
D'autre part, les chefs spirituels ont exprimé leur profonde inquiétude et leur condamnation la plus sévère à l'égard de la violence en Irak. Ils ont enfin assuré poursuivre leurs efforts pour la tenue d'un sommet islamo-chrétien au niveau du monde arabe.
commentaires (6)
Notre quoi Robert???Notre "éxecutif"???tu as bien dit éxecutif???tu as un de ces sens de l'humour!Sacré Robert...
GEDEON Christian
07 h 33, le 26 mars 2012