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Moyen Orient et Monde - France

La traque d’un mystérieux tueur de militaires à Montauban

La police française traquait hier un mystérieux tueur à moto, qui a abattu la veille deux militaires à Montauban dans le Sud-Ouest. Selon une source proche de l’enquête, le tireur, arrivé sur un scooter Yamaha T-Max de très grosse cylindrée, habillé tout en noir et casqué, est descendu de sa machine pour ouvrir le feu sur les soldats de 24, 26 et 28 ans, en tenue et a priori désarmés, avant de s’enfuir.
Acte gratuit, règlement de comptes, crime raciste ou même attentat lié à l’engagement français en Afghanistan : toutes les pistes restaient explorées hier par la police, après la fusillade de Montauban au cours de laquelle le troisième soldat du 17e régiment de génie parachutiste (RGP) a été très grièvement blessé à la moelle épinière. Cette ville d’environ 60 000 habitants abrite ce régiment d’élite de l’armée française participant régulièrement aux opérations extérieures, en particulier en Afghanistan. Le chef de la diplomatie française Alain Juppé a cependant écarté tout lien à ce stade entre ce double assassinat et la présence française en Afghanistan. « Il n’y a pour l’instant aucune espèce de preuves ou d’indication » allant dans ce sens, a-t-il estimé.
Par contre, la justice française a immédiatement fait le rapprochement entre ce double assassinat et un crime commis dimanche à Toulouse, proche de Montauban. Un sous-officier de 30 ans du 1er régiment du train parachutiste (RTP) de Francazal, qui a lui aussi servi en Afghanistan, se tenait à proximité de sa moto lorsqu’un autre motard s’est approché et lui a tiré au moins une balle en pleine tête, avant de prendre la fuite. Mais contrairement à ses trois camarades de Montauban, il ne portait pas d’uniforme.
Les deux modus operandi présentent effectivement des similitudes : l’utilisation d’un deux-roues, le calibre de l’arme utilisée (11,43 mm), le fait que les régiments dans lesquels servaient les victimes ont tous effectué des missions en Afghanistan. Les deux enquêtes ont donc été regroupées hier au parquet de Toulouse. Les policiers chargés de l’enquête vérifient aussi un éventuel caractère raciste de ces crimes, aussi bien dans le cas de Toulouse que dans celui de Montauban : les trois parachutistes tués sont d’origine maghrébine, celui qui est grièvement blessé est noir.
(Source : AFP)
La police française traquait hier un mystérieux tueur à moto, qui a abattu la veille deux militaires à Montauban dans le Sud-Ouest. Selon une source proche de l’enquête, le tireur, arrivé sur un scooter Yamaha T-Max de très grosse cylindrée, habillé tout en noir et casqué, est descendu de sa machine pour ouvrir le feu sur les soldats de 24, 26 et 28 ans, en tenue et a...
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