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Sport

Marseille s’éloigne un peu plus de la zone Euro

Battu mardi pour la troisième fois d’affilée, cette fois par Évian-TG (2-0), Marseille, qui comptait sur ce match en retard pour combler son déficit par rapport aux équipes de tête, a montré des signes inquiétants de fatigue et s’éloigne encore un peu plus de la zone Euro.
Un revers à Brest (0-1) où l’OM aurait pu espérer mieux, une défaite logique à domicile contre une équipe de Toulouse (0-1) supérieure dans l’envie comme sur le plan tactique. Et en point d’orgue, un nouvel échec sans appel et sans réactions, face à des Hauts-Savoyards jamais inquiétés.
Résultat : avec deux nuls et trois défaites en cinq journées, l’OM, qui avait réussi la performance de gagner 15 places en 15 journées, est retombé en milieu de tableau (8e), à 8 points de la 3e place, qualificative pour la Ligue des champions.
Certes, Marseille était privé mardi de son meilleur buteur, Loïc Rémy, et de son meilleur passeur, Mathieu Valbuena. Mais huit des joueurs du onze de départ aligné contre le promu sont des titulaires habituels. Et face à la faiblesse du banc marseillais, cela laisse bien peu d’alternatives à Didier Deschamps.
« Aujourd’hui, c’est difficile de faire sans des joueurs importants, a constaté amèrement l’entraîneur marseillais. On avait un banc très jeune ce soir (mardi) avec des solutions limitées. Après, sans les citer, il y a des performances individuelles qui sont insuffisantes. »
À courir quatre lièvres à la fois (le championnat et les trois coupes) et avant le 8e de finale retour de la Ligue des champions mardi contre l’Inter Milan (1-0 à l’aller), l’OM marque le pas, plombé par une fatigue autant physique que psychologique.
« Je tiens à rappeler qu’on revient de très, très loin. On a fait beaucoup d’efforts et, là, ça coince un peu, a encore souligné Deschamps. Il reste encore beaucoup de points à prendre mais, vu notre rythme ces dernières journées, je sais que ça va être compliqué. »
Pourtant, grâce à un calendrier favorable avec trois adversaires largement à sa portée (Ajaccio, Dijon et Nice), l’OM, qui fonctionne cette saison par cycle (3 défaites d’affilée déjà de la 4e à la 6e journée, puis 16 matches sans défaite de la fin novembre à la fin février), peut encore espérer refaire une partie de son retard avant un choc contre Montpellier le 31 mars pour la 30e journée.
« On a entre 15 et 20 matches à jouer d’ici à la fin de saison, et je veux qu’on les joue à fond », a réagi hier à l’AFP le président Vincent Labrune, pour qui « il n’y a pas de fatalité à la défaite quand on est à l’OM ».
« On a des challenges importants et excitants qui nous attendent et on ne lâchera rien », promet le président, qui rappelait encore dimanche que « en termes de statut, d’image et de notoriété, il est essentiel que nous participions à la Ligue des champions l’an prochain. C’est la place de l’OM, encore plus l’année des 20 ans du titre de 1993 ».
              ©AFP
Battu mardi pour la troisième fois d’affilée, cette fois par Évian-TG (2-0), Marseille, qui comptait sur ce match en retard pour combler son déficit par rapport aux équipes de tête, a montré des signes inquiétants de fatigue et s’éloigne encore un peu plus de la zone Euro.Un revers à Brest (0-1) où l’OM aurait pu espérer mieux, une défaite logique à domicile contre...
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