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Sport - Football

Arsenal, une élimination porteuse quand même d’espoir

Arsenal a été éliminé mardi soir par l’AC Milan, mais cet adieu à la Ligue des champions en 8es de finale les armes à la main (victoire 3-0, insuffisante pour gommer la défaite 4-0 de l’aller) est porteur d’espoir, aux yeux d’Arsène Wenger, pour la suite du championnat.
Le coach français d’Arsenal loue logiquement le « fighting spirit » de ses Gunners : « Je ne peux pas encore dire si c’est une des soirées dont je peux être le plus fier, mais c’est une soirée où les joueurs peuvent être fiers de jouer pour ce club, car ils ont tout donné. »
Les Gunners n’ont effectivement laissé couler ni le club ni leur coach après ce qui s’apparentait à un naufrage mi-février.
Outre la raclée reçue à San Siro le 15 février en 8es de finale aller de la Ligue des champions, les Londoniens avaient été éliminés de la Cup, battus 2 à 0 par Sunderland.
Le calendrier leur promettait ensuite l’enfer avec un derby explosif contre l’ennemi juré de la capitale anglaise, Tottenham. Rapidement menés 2 à 0, les Gunners ont pourtant renversé la situation pour s’imposer 5 à 2.
Et les partenaires de Van Persie ont ensuite trouvé l’énergie pour arracher en fin de match, ce week-end, un précieux succès contre Liverpool (2-1). Sur ses trois derniers matches, toutes compétitions confondues, Arsenal a donc marqué 10 buts : les « Canonniers » portent bien leur nom.
Cette bonne série ravit évidemment Wenger qui, une fois n’est pas coutume, a sorti un joueur du lot pour l’encenser : « Je dois saluer Tomas Rosicky pour tout ça. Il a été encore précieux contre Milan (mardi soir il marque le 2e but). Sur nos derniers matches il a été un des joueurs-clés, et il ne récolte pas toujours les honneurs qu’il mérite. Alors je saisis l’occasion qui m’est donnée d’en parler pour lui décerner tout ce qui lui revient. »
L’autre satisfaction, c’est Oxlade-Chamberlain. « Pour un garçon (18 ans) qui n’avait jamais joué au plus haut niveau au milieu de terrain dans l’axe (il joue habituellement sur un côté), il a débuté par la Ligue des champions et il l’a bien fait, s’est félicité Wenger. Il a fatigué un peu en deuxième période, mais il a été touché et il a eu moins le ballon qu’en première. Quand il a le ballon, on a le sentiment qu’il peut toujours se passer quelque chose. Il peut jouer partout. Il a souffert un peu physiquement, mais il a le niveau. »
Tout cela suffira-t-il pour rester dans les quatre premiers en championnat et décrocher une prochaine participation en Ligue des champions ? Car c’est bien le dernier objectif de Gunners décrochés dans la course au titre.
La dynamique est bonne mais les joueurs commencent à piocher dans leurs réserves, à l’image d’un Van Persie moins en vue mardi soir, et le banc manque de profondeur, Wenger insistant sur ce dernier point. « Contre Milan, on a souffert un peu en seconde période physiquement parce qu’on a beaucoup donné à Liverpool en championnat. Nous n’avions pas beaucoup d’options sur le banc au milieu de terrain (Diaby et Arteta étaient blessés) et nous avions du mal à garder le ballon. »
Mais Wenger reste combatif, comme ses joueurs, témoin sa colère déversée sur le corps arbitral mardi soir, ce qui pourrait d’ailleurs lui valoir une suspension en Ligue des champions la saison prochaine, si Arsenal s’y qualifie.

                        ©AFP
Arsenal a été éliminé mardi soir par l’AC Milan, mais cet adieu à la Ligue des champions en 8es de finale les armes à la main (victoire 3-0, insuffisante pour gommer la défaite 4-0 de l’aller) est porteur d’espoir, aux yeux d’Arsène Wenger, pour la suite du championnat.Le coach français d’Arsenal loue logiquement le « fighting spirit » de ses Gunners : « Je ne...
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