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Sport - Premier League

Arsenal, une saison blanche et sèche

Quasiment éliminé de la Ligue des champions après sa débâcle 4-0 sur le terrain de l’AC Milan, Arsenal a perdu ses derniers espoirs de trophée en 2012 en s’inclinant à Sunderland, ce week-end en FA Cup. Et la qualification pour la C1 via le championnat sera difficile à aller chercher.
Sale semaine pour Arsenal. Et cette fois, c’est encore pire que d’habitude. Les Gunners ont d’abord vécu un calvaire sur la pelouse de l’AC Milan (4-0), mercredi, en huitièmes de finale aller de la Ligue des champions. Puis samedi, ils ont été éliminés de la FA Cup par Stéphane Sessegnon et Sunderland (2-0). En l’espace de quatre jours, les supporters se sont rendus à l’évidence : il n’y aura toujours pas de trophée cette année.
Arsenal a perdu ses derniers espoirs de trophée en 2012 en s’inclinant à Sunderland (2-0), samedi en FA Cup. La 7e saison blanche d’affilée. Les choses pourraient être plus catastrophiques encore si, en fin de saison, le club londonien n’arrivait pas à décrocher une qualification pour la Ligue des champions, ou au moins son tour de barrages. Pour l’heure, Theo Walcott et Cie s’accrochent à la quatrième place du classement, mais Chelsea, Newcastle United et Liverpool se bousculent derrière eux. Arsène Wenger a encore treize journées de Premier League pour s’éviter une incroyable désillusion.
L’ennui, c’est que ses troupes ont pris un gros coup derrière la tête à San Siro. « Notre pire performance européenne », résumait après-coup Arsène Wenger, lui qui va devoir remonter quelques pendules en plus du moral de ses hommes. Car en trois semaines, Arsenal pourrait jouer sa saison en affrontant successivement Tottenham (26 février), Liverpool (3 mars), Milan (6 mars) et Newcastle (10 mars). L’Alsacien devra lui-même faire abstraction des rumeurs qui s’étalent dans la presse anglaise, et selon lesquelles il serait poussé vers la sortie à la fin de la saison. Cette même presse annonçait néanmoins hier que l’ancien coach de Monaco a le soutien total de ses dirigeants. Dont Stan Kroenke, le propriétaire, qui devrait faire le déplacement à Londres dans la semaine pour assurer de vive voix son soutien au Français.

Plus de moyens pour Wenger la saison prochaine ?
Pour autant, cet exercice 2011-2012 n’est pas seulement celui de l’échec personnel d’Arsène Wenger. Il met de nouveau en lumière le fossé qui s’agrandit de saison en saison entre une formation qui tente de garder ses finances saines et les cadors endettés ou richissimes de Premier League. Avec son « salary cap » (pas de salaire hebdomadaire excédant 120 000 euros) et sa politique de recrutement qui fait débat mais qui vise à rembourser au plus vite la construction de l’Emirates Stadium, Arsenal fait figure d’exception parmi les grands clubs européens. Il fait peut-être aussi preuve de naïveté. Car aujourd’hui, à force de vouloir rester un grand club aux finances saines, il est presque devenu un club « moyen ». Il se murmure néanmoins que les dirigeants londoniens, satisfaits des recettes engendrées par le club cette saison, briseraient ce « salary-cap » et augmenteraient les moyens mis à la disposition du technicien français pour la saison prochaine.
Car l’été prochain, il faudra convaincre les meilleurs joueurs de rester. Amputés de Francesc Fabregas et de Samir Nasri en 2011, les Gunners tremblent à l’idée de perdre Robin Van Persie cet été. Le Néerlandais est jusqu’à présent le sauveur, l’homme sans qui Arsenal végéterait probablement juste un peu plus haut que le milieu de tableau. L’arbre qui cache la forêt, en somme, au sein d’un collectif qui semble parfois perdu sur le pré.
« Arsène Wenger est toujours la solution, affirme d’ailleurs Emmanuel Petit, même si les critiques qui s’abattent sur l’entraîneur sont de plus en plus nombreuses. Mais les joueurs doivent se regarder dans une glace, être honnêtes et se poser les bonnes questions. Ils jouent comme s’ils ne savaient pas ce qu’il faut faire sur un terrain. Mentalement, ils sont très faibles. » Difficile de donner tort au Français, qui a participé au doublé Coupe-championnat du club en 1998. Défensivement, Arsenal est incapable de se faire respecter (10e meilleure défense du royaume seulement). Passe encore pour un championnat réputé pour son volume de jeu, son niveau spectaculaire et sa perméabilité. Pourvu qu’il y ait du spectacle, dit-on souvent. Sauf qu’en la matière, les Gunners sont tout aussi désespérants. Et les supporters, eux, de plus en plus désespérés.
Sale semaine pour Arsenal. Et cette fois, c’est encore pire que d’habitude. Les Gunners ont d’abord vécu un calvaire sur la pelouse de l’AC Milan (4-0), mercredi, en huitièmes de finale aller de la Ligue des champions. Puis samedi, ils ont été éliminés de la FA Cup par Stéphane Sessegnon et Sunderland (2-0). En l’espace de quatre jours, les supporters se sont rendus à...

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