Le Conseil des ministres a approuvé il y a quelques semaines un projet de loi précisant les conditions auxquelles les émigrés d’ascendance libanaise peuvent, s’ils le souhaitent, retrouver leur nationalité libanaise, s’ils ont été forcés d’y renoncer dans leurs différents pays d’accueil, ou si, par négligence, ils ont omis d’enregistrer leur mariage et la naissance de leurs enfants dans les ambassades et consulats libanais.
Ce projet de loi, présenté par la Fondation maronite dans le monde, a pour finalité profonde la pérennité de la formule d’entente libanaise. Il est examiné en ce moment par les commissions parlementaires.
On trouvera dans notre dossier signé Fady Noun une traduction libre du texte de loi, des explications utiles pour en saisir la portée et une réflexion sur la vocation historique du Liban.
commentaires (2)
... Qu'est-ce que cela signifie pour vous «avoir très bien réussi» ? Etre très fortuné tout simplement ou être quelqu'un de bien ? Car il y a effectivement des Libanais d'origine qui ont su gagner beaucoup d'argent par le commerce, honnêtement ou pas, ou encore par des moyens peu «catholiques» (trafics divers). Mais il y en a aussi devenus médecins, professeurs, agents d'assurance, cuisiniers et qui ne roulent pas forcément sur l'or. Ceux-là ne seraient pas dignes de récupérer la naturalisation d'un pays... dont je ne suis pas sûre que vous le connaissiez réellement pour l'accompagner d'un tel horrible qualificatif! Aux Libanais d'améliorer le Liban !
Nayla Sursock
11 h 38, le 20 février 2012