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TSL: Paris souligne auprès de Mikati l'importance de la coopération du Liban

Le Premier ministre François Fillon a souligné vendredi auprès de son homologue libanais Najib Mikati l'importance accordée par Paris à la coopération de Beyrouth avec le Tribunal spécial pour le Liban (TSL), chargé de juger les auteurs présumés de l'attentat contre Rafic Hariri.

M. Fillon a "insisté sur lattachement de la France à la poursuite du travail du Tribunal spécial pour le Liban et limportance qui sattache à la coopération entre le Liban et le TSL", a indiqué Matignon dans un communiqué.

Najib Mikati, allié du Hezbollah, proche de la Syrie et de l'Iran, qui occupe le poste de Premier ministre depuis plus d'un an, effectuait vendredi sa première visite officielle en France.

Cette invitation, lancée en décembre par François Fillon, constitue un signe de bonne volonté de Paris après le versement par Beyrouth de sa contribution au budget 2011 du TSL, auquel le Hezbollah est pourtant farouchement opposé.

Le TSL doit juger par défaut quatre membres du Hezbollah, auteurs présumés de l'attentat qui a coûté la vie à l'ancien Premier ministre Rafic Hariri et à 22 autres personnes le 14 février 2005 à Beyrouth.

En dépit des liens entre le mouvement chiite et Damas, Najib Mikati a affiché à Paris la volonté de "dissocier le Liban" des évènements en Syrie, où le régime de Bachar al-Assad est accusé, entre autres par la France, de réprimer dans le sang la rébellion.

"Ce qui est important pour nous c'est la stabilité du Liban", a déclaré M. Mikati à la sortie de son entretien avec Nicolas Sarkozy à l'Elysée.

A Matignon, François Fillon a pour sa part rappelé les "efforts de la France et de la communauté internationale, au premier rang de laquelle la Ligue arabe, pour tenter de visant à mettre un terme aux massacres de la population civile".

Il a en outre "très fermement condamné les incursions de larmée syrienne en territoire libanais et marqué son attachement à la protection des réfugiés syriens au Liban", selon Matignon.

M. Fillon a également abordé la question "essentielle" de la sécurité du contingent français de la Force des Nations unies (Finul), déployée dans le sud. La France est l'un des plus gros contributeurs (1.300 soldats), et une dizaine de ses militaires a été blessée ces derniers mois dans deux attentats.

Il a enfin confirmé le versement par la France de 30 millions deuros à Beyrouth "dans le cadre de la mise en oeuvre des accords de Paris III".

Comme il s'y était engagé, Najib Mikati, qui devait terminer sa visite par un dîner avec le chef de la diplomatie Alain Juppé, a pour sa part évoqué avec M. Fillon le cas de Georges Ibrahim Abdallah.

Condamné à perpétuité en 1987 pour le meurtre à Paris de diplomates américain et israélien, ce ressortissant libanais a récemment déposé sa huitième demande de libération conditionnelle. "Je vais demander à la France de réexaminer sa demande de libération", avait déclaré M. Mikati au Figaro.

François Fillon, selon son entourage, a rétorqué "qu'à l'image des demandes précédentes, il revenait aux instances judiciaires compétentes de se prononcer".
Le Premier ministre François Fillon a souligné vendredi auprès de son homologue libanais Najib Mikati l'importance accordée par Paris à la coopération de Beyrouth avec le Tribunal spécial pour le Liban (TSL), chargé de juger les auteurs présumés de l'attentat contre Rafic Hariri.M. Fillon a "insisté sur lattachement de la France à la poursuite du travail du Tribunal spécial pour le...