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Lifestyle

Quelqu’un m’a dit...

Ouh Baby Baby It’s A Wild World...

L’islamophobie rampante gagnerait-elle du terrain chez nous ? Le nouveau Yusuf, c’est l’ancien Cat Stevens, idole du public dans les années 70. Maintenant, c’est son affaire et uniquement son affaire s’il a embrassé l’islam, s’il porte une barbe, si ses cheveux ont blanchi, si, en 1989, il a condamné la fatwa lancée contre Salman Rushdie et, plus tard, les attentats du 11 septembre 2001, s’il a été consacré « Man for Peace » par un comité de prix Nobel présidé par Mikhaïl Gorbatchev et si, aujourd’hui, il se réjouit du réveil de la jeunesse arabe. Par contre nous, tout ce qui nous intéresse, c’est de redécouvrir live ses plus grands standards : Peace Train, Sad Lisa, Father and Son, Here Comes my Baby, Morning Has Broken, Sitting, ou encore son grand classique Lady d’Urbanville. En bref, c’est ce Cat Stevens là qui, après son triomphe à Bercy en mai dernier, nous revient aujourd’hui. Contrairement donc à ce qu’on raconte dans une certaine société nourrie de préjugés, Yusuf-Cat ne chantera pas le Coran ! Ni la Bible. Ni la Torah. Ni le bouddhisme Theravada.

Du jazz et des pôles

Une pierre deux coups pour Bahia Hariri à Paris : s’assurer de la bonne santé de son neveu Saad Hariri et assister aux célébrations du 40e anniversaire de la Convention du patrimoine mondial qui s’est tenu au siège de l’Unesco, 7 place de Fontenoy, et qui a regroupé autour de la directrice générale Irina Bokova un parterre de personnalités françaises et étrangères dont un nombre impressionnant d’ambassadeurs de bonne volonté représentant l’agence onusienne à travers le monde. Toutefois, le clou de la soirée pour les deux sœurs Aïda Schawaf et Nora Joumblatt (présentes aussi à cette cérémonie) était la rencontre avec Jean Malaurie, premier homme à avoir atteint le pôle géomagnétique Nord en traîneau à chiens en mai 1951 et défenseur des droits des minorités arctiques. Pour elles, qui avaient entrepris un voyage dans l’Antarctique, mais dans des conditions nettement plus confortables, c’était l’occasion en or pour échanger avec ce Christophe Colomb d’un autre genre leurs impressions sur les banquises, les icebergs et les différences entre les deux régions polaires... La soirée a connu un excédent de tension et de volume avec la légende vivante du jazz, Herbie Hancock, qui a occupé la scène avec la chanteuse Corinne Bailey Rae, la contrebassiste et vocaliste Esperanza Spalding, le guitariste Steve Brown et le batteur Manu Katché. Après sa performance, l’auteur de The Imagine Project a demandé la « proclamation d’une Journée internationale du jazz ». Ce sera désormais le 27 avril de chaque année. Randa Armanazi devra s’y préparer dès maintenant !
Et ce n’est pas tout. Puisque les États-Unis (principal pays donateur) avaient gelé toute contribution financière à l’Unesco depuis que celle-ci a reconnu la Palestine membre à part entière de l’organisation internationale, plusieurs pays ont décidé de soutenir cet organisme par des contributions extrabudgétaires. Ainsi, la Première dame de l’émirat de Qatar, cheikha Moza, a libellé à cette occasion un chèque de 20 millions de dollars. Une peccadille. Qu’elle en soit remerciée...

Tajines et kaftans

Le Ball Room de l’hôtel Phoenicia, où a été célébré le premier anniversaire de l’Association de l’amitié et de la coopération Liban-Maroc, grouillait de monde et bourdonnait comme une ruche autour de l’ambassadeur du Maroc Ali Oumlil et son épouse. Le couple avait réuni une palette de personnalités marocaines et libanaises, parmi lesquelles Lalla Lamia du Maroc, entourée de ses sœurs la princesse Mona el-Solh et Leila Hamadé, Fouad et Hoda Siniora, le président Hussein Husseini, Ziyad Baroud, le ministre de la Culture Gaby Layoun, le ministre de l’Information Walid Daouk, le commandant en chef de l’armée Jean Kahwagi, Youssef Kenaan, la présidente du Festival de Byblos Latifa Lakkis et un grand nombre de diplomates accrédités à Beyrouth. La Première dame, Wafa Sleiman, a fait une apparition, s’éclipsant, sans doute au régime, avant que le dîner et les tajines ne battent leur plein aux rythmes de Walid Toufic, Assi al- Halani et Karima Sqalli. Un défilé de luxueux kaftans, signés par une des designers du royaume, Siham el-Habti, a connu un franc succès.

ditavonbliss@hotmail.com
Ouh Baby Baby It’s A Wild World...L’islamophobie rampante gagnerait-elle du terrain chez nous ? Le nouveau Yusuf, c’est l’ancien Cat Stevens, idole du public dans les années 70. Maintenant, c’est son affaire et uniquement son affaire s’il a embrassé l’islam, s’il porte une barbe, si ses cheveux ont blanchi, si, en 1989, il a condamné la fatwa lancée contre Salman Rushdie et,...
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