Des outils datant du paléolithique moyen recueillis à la rue Béchara el-Khoury.
À Mina el-Hosn, les travaux de fondation de l’ensemble immobilier connu sous le nom de Venus Towers ont mis au jour un ensemble de cales sèches (Ve siècle avant J.-C.) appartenant à des installations portuaires antiques. Leur probable démolition soulève un tollé alors qu’à la Direction générale des antiquités, c’est silence radio. On attend les résultats des travaux des archéologues – Albert Naccache, Samir Chami et Hassân Sarkis – désignés par le ministre de la Culture Gaby Layoun. Ce dernier avait « viré » (c’est le terme), du jour au lendemain et sans aucune explication, la commission nommée par décret par son prédécesseur le ministre Salim Wardy. Composée des experts Leila Badr, Janine Abdel Massih, Nadine Panayot et Anis Chaaya, la commission avait épluché d’énormes dossiers et semblait confirmer l’importance de ces vestiges, qu’il fallait garder in situ, en modifiant l’orientation des bâtiments, comme l’avait proposé Wardy aux promoteurs. Alors pourquoi l’actuel ministre n’applique-t-il pas cette solution ?
À Mina el-Hosn, les travaux de fondation de l’ensemble immobilier connu sous le nom de Venus Towers ont mis au jour un ensemble de cales sèches (Ve siècle avant J.-C.) appartenant à des installations portuaires antiques. Leur probable démolition soulève un tollé alors qu’à la Direction générale des antiquités, c’est silence radio. On attend les résultats des travaux des...
l'archéologie passe après le busines, d'abord l'argent pour des superbes immeubles. mais même les sites "protégées" ne le sont pas, la preuve en 2010, je visitais Beyrouth, et je suis passé par les bains romains. Un balayeur nettoyait au jet d'eau le sol, et il poussait les "saloperies" dans les bains. Si il faisait cela tout les jours!!!!!!!
08 h 20, le 20 janvier 2012