Le gouvernement parie sur un apaisement après une année de troubles dans le sillage du soulèvement qui chassa le président Zine el-Abidine Ben Ali du pouvoir en janvier.
« La Tunisie va reprendre son souffle et améliorer sa situation économique si elle parvient à un retour au calme et à la sécurité. Les grèves sauvages et les troubles sociaux ont poussé le pays dans l’impasse », a déclaré le ministre des Finances, Houcine Dimassi, aux députés.
Le gouvernement, dirigé par le numéro deux du parti islamiste Ennahda Hamadi Jebali, table sur un déficit budgétaire de 6 %, contre 4,5 % estimé en 2011.
Le budget, fixé à 22,935 milliards de dinars (11,817 milliards d’euros) contre 19,192 milliards de dinars (9,888 milliards d’euros) pour 2011, sera financé à 70 % par les ressources propres et à 30 % par l’emprunt.
Le taux d’endettement public est évalué à 46,2 % du PIB, contre 43,3 % estimé en 2011.
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