Des centaines de personnes ont manifesté vendredi dans le nord du Liban pour soutenir les opposants au président syrien Bachar al-Assad, organisant notamment des collectes de sang.
Quelque 500 Libanais et Syriens se sont rassemblés dans la localité de Wadi Khaled, près de la frontière, au milieu de mesures de sécurité renforcées.
Quelque 500 autres, en majorité islamistes, ont observé un sit-in dans la ville côtière de Tripoli, qui avait connu des affrontements en juin entre sunnites et alaouites, une branche issue de l'islam dont est issu le président Assad.
Des étudiants ont par ailleurs installé des tentes pour recueillir du sang et des dons afin de venir en aide aux réfugiés syriens blessés qui ont fui ces derniers mois leur pays pour le Liban où ils espéraient être soignés.
"Nous avons débuté cette campagne lorsqu'il est devenu clair que le gouvernement et les institutions libanaises qui devraient être inquiètes de leur sort ne faisaient pas leur boulot", a déclaré à l'AFP Mohammed Taha, un étudiant libanais qui aide à mettre en place des centres de dons.
"Tout l'argent que l'on recueille sera donné aux réfugiés syriens au Liban, et seulement à ces réfugiés", assure-t-il.
Ahmed Moussa, un étudiant syrien à Tripoli, explique que cette campagne a débuté il y a plusieurs semaines.
"Nous avons commencé par mettre en place des stands de collecte de sang devant les mosquées après la prière du vendredi et distribuer gratuitement aux passants des DVD sur les violations des droits de l'Homme en Syrie", indique-t-il à l'AFP.
Des milliers de Syriens se sont réfugiés ces derniers mois au Liban, pays voisin de la Syrie où la répression de la révolte contre le régime a fait plus de 5.000 morts depuis la mi-mars, selon l'ONU.
Mais ils ne se sentent pas trop en sécurité non plus au Liban, où le mouvement chiite Hezbollah, allié de Damas, domine le gouvernement.
Le mois dernier, l'armée syrienne a miné la frontière avec le Liban pour empêcher la contrebande d'armes et le passage de dissidents fuyant la répression.
Et ces dernières semaines, elle a mené plusieurs incursions meurtrières en territoire libanais.
Quelque 500 Libanais et Syriens se sont rassemblés dans la localité de Wadi Khaled, près de la frontière, au milieu de mesures de sécurité renforcées.
Quelque 500 autres, en majorité islamistes, ont observé un sit-in dans la ville côtière de Tripoli, qui avait connu des affrontements en juin entre sunnites et alaouites, une branche issue de l'islam dont est issu le président Assad.
Des étudiants ont par ailleurs installé des tentes pour recueillir du sang et des dons afin de venir en aide aux réfugiés syriens blessés qui ont fui ces derniers mois leur pays pour le Liban où ils espéraient être soignés.
"Nous avons débuté cette campagne lorsqu'il est devenu clair que le gouvernement et les institutions libanaises qui devraient être inquiètes de leur sort ne faisaient pas leur boulot", a déclaré à l'AFP Mohammed Taha, un étudiant libanais qui aide à mettre en place des centres de dons.
"Tout l'argent que l'on recueille sera donné aux réfugiés syriens au Liban, et seulement à ces réfugiés", assure-t-il.
Ahmed Moussa, un étudiant syrien à Tripoli, explique que cette campagne a débuté il y a plusieurs semaines.
"Nous avons commencé par mettre en place des stands de collecte de sang devant les mosquées après la prière du vendredi et distribuer gratuitement aux passants des DVD sur les violations des droits de l'Homme en Syrie", indique-t-il à l'AFP.
Des milliers de Syriens se sont réfugiés ces derniers mois au Liban, pays voisin de la Syrie où la répression de la révolte contre le régime a fait plus de 5.000 morts depuis la mi-mars, selon l'ONU.
Mais ils ne se sentent pas trop en sécurité non plus au Liban, où le mouvement chiite Hezbollah, allié de Damas, domine le gouvernement.
Le mois dernier, l'armée syrienne a miné la frontière avec le Liban pour empêcher la contrebande d'armes et le passage de dissidents fuyant la répression.
Et ces dernières semaines, elle a mené plusieurs incursions meurtrières en territoire libanais.
Des centaines de personnes ont manifesté vendredi dans le nord du Liban pour soutenir les opposants au président syrien Bachar al-Assad, organisant notamment des collectes de sang.Quelque 500 Libanais et Syriens se sont rassemblés dans la localité de Wadi Khaled, près de la frontière, au milieu de mesures de sécurité renforcées.Quelque 500 autres, en majorité islamistes, ont observé un...
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